HyperX s’est concentré durant un bon moment sur un unique modèle de micro, le QuadCast, qui a d’ailleurs rencontré un petit succès auprès de créateurs de contenu pour sa qualité et le superbe filtre RGB de la version S. Mais les choses bougent puisque la firme accueille depuis cet été deux nouveaux modèles, le Solocast, un micro abordable, plus petit avec moins d’options, et le Duocast, un entre-deux intéressant.
Le Duocast opte pour une esthétique plus sobre que son grand frère
Le micro se présente sous un format plus petit que son grand frère. Le pied est volontairement raccourci et occupe ainsi moins d’espace sur le bureau. Son châssis est fait de plastique rigide d’une qualité rassurante au toucher. Il tient avec un système d’élastiques sur le pied, un montage destiné à réduire autant que possible les bruits de bureau comme les frappes des doigts sur le clavier par exemple.
Au niveau des options, on retrouver une molette cliquable qui sert à régler le niveau de gain ou permuter entre les deux modes de captation omnidirectionnel et cardioïde. Ce choix est propre à chacun car l’un captera les sons environnants tandis que l’autre se concentrera sur une seule direction. Il faudra donc placer le micro précisément devant la bouche pour ne pas avoir de trop grosses variations de volume.
Des fonctionnalités qui ne sont pas de trop
On retrouve sur le dessus le fameux bouton tactile très pratique servant à la coupure du son du micro. Il représente l’atout central de la gamme Duocast et Quadcast de HyperX puisqu’un créateur de contenu aura très vite fait de mettre son micro en sourdine sans devoir aller dans des menus ou même utiliser une souris ou un clavier.
Ces différents réglages sont directement lié au cercle LED entourant la base du Duocast. Contrairement au filtre RGB du Quadcast qui était principalement esthétique et s’illuminait en rouge à la coupure du son, celui du HyperX Duocast indique même le niveau de gain et complétant le cercle d’une couleur allant de vert à rouge et averti du mode de captation en s’illuminant brièvement vers l’avant pour l’omnidirectionnel et complètement pour le cardioïde.
Le rendu sonore est lui aussi très convaincant avec un équilibre juste entre les différentes fréquences. Il n’y a pas vraiment de dominance des aigus, moyennes et basses fréquences. On sent tout de même l’intérêt d’une petite table de mixage pour gagner en richesse, mais le son capturé reste très naturel et fiable pour quelqu’un qui se lancerait dans le streaming ou la création de contenu. Étonnement, la différence entre le DuoCast et le QuadCast n’est pas si évidente, ce qui fait de ce modèle entre-deux une excellente option.
Le DuoCast, un ajout intéressant à la gamme de micros HyperX
L’un dans l’autre, le HyperX Duocast devrait peut-être être le modèle de référence de la marque. Il possède diverses qualités comme un rendu sonore équilibré ainsi qu’un cercle RGB très utile faisant passer des signaux lumineux comme le choix de la directivité et le gain. Il possède en tout cas les principales options du QuadCast et crée un gap technologique avec le SoloCast tout en conservant un prix de vente attractif d’environ 100 euros.
A contrario, le QuadCast que nous avons également testé faisait un peu office de micro gadget peu discret spécialement conçu pour les créateurs de contenu fan de RGB. Les 4 directivités qu’il embarquait nous semblaient aussi un peu de trop étant donné que le joueur n’utilisera la plupart du temps qu’un seul mode, ce qui fait aussi office de gadget venant gonfler artificiellement le prix.
Autre avantage pour le Duocast, le micro est lui aussi livré avec un pied anti-choc qui ne réduit pas si efficacement les sons du bureau et qui peut dès lors être interchangé avec l’adaptateur de bras également inclus et que nous recommandons vivement.
Points positifs:
- Un très bon rendu sonore
- Un effet LED utile
- Un prix très attractif
Points négatifs:
- L’isolation contre les bruits de bureau n’est pas terrible, bras articulé recommandé
- Le côté plastique léger qui fait un peu cheap malgré tout