Pour beaucoup, l’ère de la PS2 est la plus iconique qui ait été pour le gaming. Cette console a pu mettre en avant des licences phares comme les Jak & Daxter, Sly Racoon et bien entendu, Ratchet & Clank. C’est d’ailleurs pour rendre honneur à cette période historique que le studio Evil Raptor a décidé de réaliser le jeu suivant : Akimbot. Voyons donc ensemble si cette touche de nostalgie à sa place dans l’univers impitoyable qu’est devenu le jeu vidéo.

C’est l’histoire d’une planète et de 2 machines

Dans un univers ou il existe de nombreux êtres et planète, nous retrouvons au milieu de tout cela Exe et Shipset. Le premier est un robot mercenaire tandis que le deuxième est un drone assez fugace. Ensemble, alors que rien de spécial ne les lie, ils vont être enlevés par une mafia et être amenés à devoir collaborer pour s’en sortir vivants.

Par la suite, ils feront la rencontre d’un méchant vraiment très méchant, le génie du mal autoproclamé, Evilware. Ce dernier n’a qu’un seul objectif, dominé la galaxie tout entière et pour cela, il compte mettre la main sur un objet qui pourra assouvir sur sombre dessein, l’Artéfact. Ensemble, Exe et Shipset vont devoir s’unir pour éviter que le monde qu’ils aiment deviennent la propriété d’Evilware.

2 amis

Globalement, si vous avez joué à un jeu PS2, vous constaterez durant ce test que plusieurs allusions ou comparaisons vont être faîte. Un jeu ressortira d’ailleurs très souvent et nous en avons parlé en tête d’article, c’est évidemment Ratchet & Clank. Ne serait-ce qu’au niveau de l’histoire, même si à quelques détails, nous sommes différents, nous sentons cette inspiration et cet amour pour cette licence même si c’est un peu trop selon nous.

Un gameplay peut-être un peu trop usé

Si l’inspiration pour le scénario est flagrante, les mécaniques de gameplay ne réinventent rien. Akimbot est un jeu d’action-platformer, ce qui veut dire qu’il mélange phase d’action via des scènes de gunfight avec des plateformes à parcourir par moment.

Pour les scènes nécessitant des armes, vous pourrez alterner entre divers fusils, pistolets ou mini-gun en tout genre. Contrairement à beaucoup de jeux, Akimbot ne vous donne aucune munition, elles sont illimitées, la seule restriction est une jauge de surchauffe de l’arme. Vous devrez donc faire attention à ne pas trop la solliciter et au contraire, alterner entre chacune de votre arsenal afin d’en tirer profit et de laisser refroidir celles utilisées.

gunfight

Il faut admettre que d’un point de vue Gunfight, Akimbot tient sur la longueur en proposant des affrontements dynamiques et nerveux. Vous serez par moment très rapidement acculés face au nombre croissant d’ennemis qui vous feront face. Ainsi, si vous ne souhaitez pas succomber, vous devrez encore une fois tirer profit de vos armes pour ne pas être submergés. Enfin et de temps à autre, le titre propose d’autres phases dynamiques comme de l’infiltration ou des combats à bord de votre vaisseau, mais soyons honnête, elles sont anecdotiques.

Reste pour conclure ce point le côté plateforme et comme expliqué au début, il ne révolutionne rien. Vous devrez sauter sur des surfaces, vous balancer avec un crochet d’un point à un autre, sauter sur des murs et appuyer au bon moment pour réussir votre mouvement, car ici, le jeu vous assiste grandement dans votre démarche et cela, c’est dommage.

plateforme

L’ère PS2 un peu trop respectée

Akimbot cherche selon nous un peu trop à mettre en avant l’ère de la PS2, cela par son gameplay, son humour ou la légèreté peut-être un peu naïve et manichéenne du scénario. Si dans le but est de rendre honneur à cette ère, autant dire que c’est réussi, cependant, les attentes entre aujourd’hui et il y a une dizaine d’années ont changés, il suffit de voir ne serait-ce qu’au niveau du level design et du rendu physique et de sa construction. Certes, un peu de légèreté ne fait pas de mal, mais dans une époque où chaque jeu tente de tirer son épingle, il est difficile d’imaginer pouvoir proposer une telle aventure, et cela, malgré la bonne volonté et bienveillance qui s’en dégage.

Pour revenir sur l’architecture du jeu, il faut admettre que ça manque de détail, l’univers est vide, les murs, portes et environnements sont lisses et sans finition et à la longue, ça se voit, c’est pareil pour les personnages avec qui nous avons du mal à nous attacher. Même si vouloir marquer le coup en proposant un titre qui parlerait plus aux joueurs de cette époque est louable, il aurait été peut-être préférable de moins s’attarder sur le côté nostalgie à nos yeux.

Pour résumer

En fin de compte, Akimbot est selon nous, sorti trop tard. C’est clairement le genre de jeu qui aurait pu plaire il y a une dizaine d’années, soit lors de l’âge d’or de la PS2. Aujourd’hui, même si la démarche et louable et amusante, elle est peu d’internet et cela malgré des Gunfights dynamiques et un côté plateforme maîtrisé. On retrouve des codes qui ne font que juste légèrement sourire maintenant comme un humour daté, des personnages sans réel attachement ou un manque de finition global. Il saura trouver son public, surtout à son prix, mais peinera à se faire une place et à convaincre sur le marché actuel.

Points positifs :

  • Une ambiance PS2 très réussie
  • Des gunfights intenses et dynamique
  • Un humour naif et décalé

Points négatifs :

  • Un jeu daté
  • Le manque de finition flagrant
  • Un côté platformer qui ne réinvente rien
  • Un inspiration un peu trop inspirée d’un Ratchet & Clank

Fiche technique de Akimbot :

Éditeur : Plaion
Développeur : Evil Raptor
Date de sortie : Le 29 août 2024 sur PS5, Xbox et PC
Type : Action-plateforme
Langue : français

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
6
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test-akimbotEn fin de compte, Akimbot est selon nous, sorti trop tard. C'est clairement le genre de jeu qui aurait pu plaire il y a une dizaine d'années, soit lors de l'âge d'or de la PS2. Aujourd'hui, même si la démarche et louable et amusante, elle est peu d'internet et cela malgré des Gunfights dynamiques et un côté plateforme maîtrisé. On retrouve des codes qui ne font que juste légèrement sourire maintenant comme un humour daté, des personnages sans réel attachement ou un manque de finition global. Il saura trouver son public, surtout à son prix, mais peinera à se faire une place et à convaincre sur le marché actuel.

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