Avec l’essor des appareils connectés et la montée en puissance des besoins en bande passante, disposer d’un routeur performant et fiable est devenu essentiel. Netgear l’a bien compris en proposant le RS500, un modèle conçu pour exploiter tout le potentiel du Wi-Fi 7. Entre connectivité améliorée, vitesses accrues et compatibilité avancée, ce routeur s’adresse aussi bien aux utilisateurs pointilleux qu’aux foyers ultra-connectés. Mais est-il vraiment à la hauteur de ses promesses ? Nous avons testé ses fonctionnalités, ses performances et son installation pour répondre à cette question.
Déballage du Netgear RS500 : un design massif et des finitions soignées
Dès l’ouverture de la boîte, le RS500 impressionne par son gabarit et sa finition robuste. Le design futuriste de la bête rappelle une tour de contrôle high-tech, avec des lignes acérées et une ventilation bien pensée. En plus du routeur, Netgear fournit un adaptateur secteur de 42W avec un câble d’environ 175 cm, un câble Ethernet plat pour une gestion facilitée des branchements et une documentation rapide incluant une présentation de l’abonnement Netgear Armor.
Sur la face avant, plusieurs LED permettent de visualiser l’état des connexions, notamment les indicateurs pour les bandes Wi-Fi 2.4 GHz, 5 GHz et 6 GHz, ainsi que l’état du réseau et des ports Ethernet. On retrouve également un bouton WPS qui simplifie la connexion des appareils sans mot de passe.
L’arrière du routeur offre une connectique complète, incluant un port WAN 2.5Gbit pour une connexion Internet rapide, quatre ports Ethernet (dont un en 2.5Gbit et trois en 1Gbit) avec possibilité d’agrégation pour un NAS, un port USB 3.0 permettant le partage de fichiers sur le réseau domestique, un bouton de réinitialisation et un interrupteur d’alimentation. L’ensemble respire la solidité et affiche une construction plus massive que le RS200, renforçant l’impression de fiabilité.
Une mise en route simple, mais quelques détails agaçants
La mise en route du Netgear RS500 est intuitive et propose deux options : l’application mobile Nighthawk ou une interface web accessible depuis un ordinateur. L’initialisation prend quelques minutes, le temps que l’appareil démarre et que l’utilisateur suive les instructions affichées. Toutefois, quelques points méritent d’être soulignés. Un délai imposé empêche l’accès immédiat aux paramètres lors du premier démarrage, et la création d’un compte Netgear est obligatoire, ce qui peut déplaire à certains utilisateurs.
Autre point perfectible : la gestion des mots de passe. Un code long et complexe a été jugé « faible » par l’application, ce qui peut surprendre. De plus, modifier le nom du réseau Wi-Fi en cours de configuration entraîne un redémarrage et une reprise de l’installation, un détail frustrant. Une fois ces étapes passées, il est recommandé d’effectuer une mise à jour du firmware pour bénéficier des dernières optimisations de performance et de sécurité. Netgear propose régulièrement des correctifs qui améliorent la stabilité du produit, un atout pour la longévité du matériel.
L’interface web permet d’affiner les réglages, notamment la gestion des bandes Wi-Fi et la sécurité du réseau. Les utilisateurs avancés apprécieront les fonctionnalités comme l’agrégation de ports Ethernet et les paramètres QoS, utiles pour optimiser le gaming et le streaming.
Netgear RS500 en action : des performances au top, mais une couverture à revoir
Le Netgear RS500 promet des vitesses élevées et une connectivité améliorée grâce au Wi-Fi 7, mais comment se comporte-t-il dans un environnement domestique classique ? Nous l’avons testé dans une maison à trois niveaux, avec des murs isolés et des planchers renforcés, un contexte souvent exigeant pour un routeur.
Les performances sont nettement supérieures à celles d’un routeur Wi-Fi 5, avec une navigation fluide et des téléchargements rapides dans les pièces principales. Cependant, en périphérie du signal, notamment en extérieur ou dans les pièces éloignées, le basculement entre les bandes 2.4 GHz, 5 GHz et 6 GHz manque parfois de réactivité.
Comparé au RAX 120 que nous avions précédemment, le RS500 montre une portée effectivement plus importante et des vitesses globalement plus élevées.
Toutefois, les matériaux de construction impactent la portée. Les murs épais et les planchers en béton armé limitent la diffusion du signal, un problème récurrent avec les routeurs modernes. Pour une couverture optimale, les foyers équipés de plusieurs étages devront envisager un système mesh ou des répéteurs Wi-Fi.
Sécurité et Netgear Armor : une protection rassurante, mais pas donnée
Le Netgear RS500 intègre le service de sécurité Netgear Armor, qui assure une surveillance en temps réel des menaces potentielles sur le réseau domestique. Cette solution détecte les sites malveillants et bloque les tentatives d’intrusion tout en couvrant l’ensemble des appareils connectés. Un essai gratuit de 30 jours est inclus, permettant de tester les fonctionnalités avant de s’engager.
Cependant, l’accès complet au service nécessite un abonnement annuel de 99,99€, ce qui représente un coût non négligeable. Pour ceux qui recherchent une protection avancée sans abonnement, d’autres solutions existent sur le marché. Un point regrettable est l’absence d’un bloqueur de publicités intégré, fonctionnalité présente sur certains modèles concurrents et qui aurait pu renforcer l’offre de Netgear Armor.
Un routeur puissant, mais pas le plus économe
Le Netgear RS500 affiche une consommation énergétique relativement contenue pour un routeur de cette gamme. En veille, il consomme environ 10,1 W, tandis qu’en charge, la consommation monte jusqu’à 15 W. L’alimentation fournie est un adaptateur secteur de 42 W, garantissant une alimentation stable même en cas d’usage intensif.
Si ces valeurs restent raisonnables pour un équipement de ce type, elles peuvent représenter un critère important pour les utilisateurs soucieux de leur facture énergétique. Bien que conçu pour durer, le RS500 ne bénéficie pas de fonctionnalités spécifiques à l’économie d’énergie, un aspect qui aurait pu le rendre encore plus attractif.
Netgear RS500 : un bon investissement ou un routeur trop cher ?
Affiché à 449,99 €, le Netgear RS500 se positionne clairement comme un routeur haut de gamme, destiné aux utilisateurs cherchant une solution performante et évolutive. Des promotions, notamment lors du Black Friday, permettent cependant de le trouver un peu moins cher, ce qui peut le rendre plus intéressant que ses concurrents.
Dans la même gamme, le RS700S en tête d’affiche offre des ports 10Gbit et des fonctionnalités avancées, mais à un prix nettement supérieur. À l’inverse, le RS300, plus abordable, propose des performances moindres mais reste une alternative solide pour les foyers ne nécessitant pas les dernières avancées du Wi-Fi 7.
Le RS500 se distingue par sa robustesse et sa capacité à gérer un réseau exigeant. Cependant, son prix élevé et l’absence de certaines fonctionnalités comme un bloqueur de publicités intégré peuvent freiner son adoption pour certains utilisateurs.
Notre verdict final sur le Netgear RS500
Le Netgear RS500 est évidemment un routeur très performant et adapté aux foyers équipés d’un grand nombre d’appareils connectés. Il offre une connectivité rapide et fluide, avec une prise en charge du Wi-Fi 7, ce qui en fait une solution intéressante pour ceux qui souhaitent anticiper les besoins futurs mais pas nécessaires pour le commun des mortels. Toutefois, il faut garder à l’esprit que ce modèle onéreux présente des petits couacs, notamment sur la couverture du signal perfectible, qui peut nécessiter des ajustements selon l’environnement, et sur l’abonnement Netgear Armor, qui représente un coût supplémentaire non négligeable. Son prix relativement élevé en fait un investissement à bien évaluer selon l’usage prévu, mais pour ceux qui recherchent un routeur fiable et évolutif, il reste une option solide.
Points positifs :
- Un design robuste et bien ventilé, avec une connectique complète
- Une compatibilité Wi-Fi 7 pour anticiper l’avenir des réseaux domestiques
- Des performances solides en matière de vitesse et de stabilité
- Une interface intuitive avec des options avancées pour les utilisateurs exigeants
- Une prise en charge des agrégations de ports, utile pour les NAS et réseaux haut débit
Points négatifs :
- Une portée du signal perfectible, notamment sur les longues distances
- Un abonnement Netgear Armor payant, qui alourdit le coût à long terme
- Une gestion du basculement entre les bandes Wi-Fi à améliorer, parfois capricieuse
- L’absence de bloqueur de publicités intégré, pourtant présent sur certains concurrents
