Initialement sorti sur PC en 2019 puis sur Xbox Series X|S pour leur lancement il y a bientôt 2 ans, Bright Memory revient en juillet dans une version plus complète reprenant le jeu de base ainsi que diverses possibilités de personnalisation de l’héroïne et de son arsenal.

A la base, Bright Memory Infinite est le résultat du travail d’un seul développeur. Surprenant lorsque l’on est face à un titre d’une qualité visuelle exemplaire. Mais au-delà de son apparence, le titre vaut-il réellement le détour ?

Un scénario en retrait pour de l’action frénétique

Le scénario de Bright Memory Infinite n’est clairement pas la force du jeu. Le studio s’est visiblement concentré sur l’action en elle-même puisqu’il ne faudra pas essayer d’en savoir plus sur le lore du jeu en dehors d’un simple affrontement contre des forces démoniaques. Dès les premières minutes, le joueur est pour ainsi dire projeté dans une lutte contre un phénomène météorologique inquiétant et qui est l’œuvre d’un gros méchant qui veut détruire le monde pour le reconstruire à son image, point barre.

Le jeu puise surtout sa force dans l’action qu’il propose et l’immersion qu’offrent ses environnements dégageant une énergie particulière avec des effets météorologiques époustouflants. Dans le fond comme dans la forme, Bright Memory Infinite est un FPS classique. Mais ici, le joueur devra lutter pour sa survie face à bon nombre d’ennemis du début à la fin sans véritable moment de répit. Le soft comprend une telle quantité d’affrontements frénétique que le rythme en est enragé comme un chien qui ne veut pas lâcher son os. Lorsque l’on termine une vague d’ennemis, une autre nous attend plus loin, peut-être même suivie d’ennemis plus colossaux ou des boss. Bref, on ne s’ennuie jamais.

Un arsenal classique, mais jouissif à l’usage pour l’héroïne de Bright Memory

Pour venir à bout de toute cette chair à canon, l’héroïne dispose d’un fusil d’assaut et trouvera d’autres sortes d’armes au cours de la courte campagne (compte une grosse heure pour la finir!). Il y a en effet des mitrailleuses lourdes, des snipers, des révolvers et bien sûr sa fidèle épée comme arme de mêlée.

Outre le loisir de tirer à foison sur les ennemis, l’épée est un réel atout contre les opposants qui possèdent des boucliers. D’une longue pression de bouton, le joueur peut propulser sa cible dans les aires et se mettre à la découper dans tous les sens. Dommage que nous n’ayons pas d’animations de tranchage façon Metal Gear Rising pour ajouter un peu de gore, ceci dit.

D’autre part, Bright Memory Infinite se constitue de mécaniques light RPG à travers lesquelles le joueur peut obtenir quelques pouvoirs surnaturels comme un coup de poing explosif ou encore la possibilité d’attirer les ennemis et les faire léviter. Il existe donc de multiples façons de tuer ses ennemis et les différents effets visuels en combat apportent un feu d’artifice à l’écran qui vient agrémenter l’ambiance apocalyptique générale du titre. Malgré les points de compétence nécessaires à tout débloquer dans le menu des capacités de Shelia, un seul run de l’aventure permettra sans forcer d’obtenir toutes les techniques et leurs améliorations.

La version Infinite, quoi de neuf ?

Bright Memory Infinite vient ainsi compléter et affiner le travail déjà effectué sur le jeu de base. On retrouve désormais le jeu sur toutes les consoles de salon, y compris la Nintendo Switch. Nous n’avons toutefois pas testé cette dernière et nous doutons franchement du rendu et de l’immersion que peut offrir un tel portage. Vous voilà prévenus !

Pour rendre la campagne un peu plus personnelle, le joueur à maintenant accès à une panoplie d’accessoires cosmétiques. Il y a une petite dizaine de costumes pour l’héroïne Shelia, divers revêtements pour les armes et des skins pour son épée.

Enfin, les consoles de dernière génération embarquent diverses améliorations de performances qui offrent une super expérience de jeu sans nécessiter de gros PC demandant un budget conséquent. Il y a notamment un mode Ray-tracing à 60 fps au rendu assez timide, il faut bien l’avouer, ainsi qu’un mode 120 Hz pour une framerate de haute volée en 4K.

Bright Memory Infinite, une expérience next-gen qui vaut le détour ?

Clairement, le jeu de FYQD est resplendissant. Les environnements sont à couper le souffle, l’ambiance apocalyptique est puissante et le gunplay jouissif. Que demander de plus d’un shooter optimisé aux petits oignons pour délivrer une expérience aussi dynamique ? Hé bien pour commencer, un véritable scénario. Car étant donné que nous n’avons pour ainsi dire aucune profondeur scénaristique, la campagne ne nous permet pas de nous accrocher au personnage principal. Les enjeux sont aussi trop flous, ce qui a une fâcheuse tendance à rendre l’objectif final un peu fade. C’est dommage car le titre se place aisément au rang des meilleurs triple A du genre, mais nécessiterait peut-être d’un bon financement pour un reboot accrocheur. Il faut aussi garder à l’esprit que le titre se termine en un peu moins de deux heures et offre une rejouabilité quasi nulle.

Points positifs

  • Visuellement bluffant
  • De l’action non-stop
  • Plusieurs armes avec lesquelles jongler
  • Le character design est plutôt sympa

Points négatifs

  • Une campagne très courte et une rejouabilité nulle
  • Des combats de boss un peu faciles

Fiche technique de Bright Memory Infinite:

Éditeur : Playism
Développeur : FYQD-Studio
Date de sortie : 21 juillet 2021 sur PC, PS5, Xbox Series X|S et Nintendo Switch
Type : FPS
Langue : Anglais/chinois sous-titré

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
7
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Terry Ballieu
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.
bright-memory-infinite-test-avis-reviewClairement, le jeu de FYQD est resplendissant. Les environnements sont à couper le souffle, l'ambiance apocalyptique est puissante et le gunplay jouissif. Que demander de plus d'un shooter optimisé aux petits oignons pour délivrer une expérience aussi dynamique ? Hé bien pour commencer, un véritable scénario. Car étant donné que nous n'avons pour ainsi dire aucune profondeur scénaristique, la campagne ne nous permet pas de nous accrocher au personnage principal. Les enjeux sont aussi trop flous, ce qui a une fâcheuse tendance à rendre l'objectif final un peu fade. C'est dommage car le titre se place aisément au rang des meilleurs triple A du genre, mais nécessiterait peut-être d'un bon financement pour un reboot accrocheur. Il faut aussi garder à l'esprit que le titre se termine en un peu moins de deux heures et offre une rejouabilité quasi nulle.

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