En août dernier, une action collective a été lancée contre Sony PlayStation. Dirigée par Alex Neill, un défenseur reconnu des consommateurs, cette action vise à mettre en lumière des pratiques jugées abusives par Sony. La firme est accusée d’avoir imposé des prix déraisonnables sur sa plateforme numérique, impactant de manière significative les joueurs au Royaume-Uni.
Les estimations des préjudices financiers s’élèvent à environ 5 milliards de livres (5,8 milliards d’euros), couvrant une période de six ans. Cette affaire soulève des questions cruciales sur les politiques de tarification dans les boutiques numériques et l’équité pour les consommateurs.
Le procès contre Sony évolue dans le bon sens pour les consommateurs
Dans un développement récent, un tribunal du Royaume-Uni a refusé de mettre fin à l’action collective, ouvrant ainsi la voie à un procès complet.
Alex Neill, représentant les plaignants, a souligné l’importance de cette décision, la qualifiant de première étape significative vers le remboursement des consommateurs lésés par les pratiques jugées illégales de Sony.
Il a ensuite exprimé la détermination des plaignants à obtenir justice, ainsi que la compensation pour les surcharges imposées par la firme. Toutefois, les experts prévoient que le procès pourrait s’étendre sur plusieurs années avant d’arriver à une conclusion définitive.
Quels enjeux pour cette condamnation ?
Cette action collective est financée par une firme de litiges tierce, indiquant une confiance dans la validité de la plainte et les chances de succès. L’accusation principale porte sur le fait que Sony PlayStation utiliserait sa position dominante sur le marché pour contrôler les prix des ventes numériques, avec des commissions atteignant jusqu’à 30% sur chaque vente. Pour participer à l’action collective, les critères incluent avoir résidé au Royaume-Uni entre août 2016 et août 2022 et avoir effectué des achats de logiciels ou de contenu téléchargeable via la boutique numérique PlayStation.
Ce procès pourrait établir un précédent important en termes de régulation des prix dans les boutiques numériques et de protection des consommateurs dans l’industrie du jeu vidéo