Après avoir fait un petit détour chez 2K avec le jeu The Quarry, Supermassive Games revient sur sa saga principale des The Dark Pictures avec un nouvel opus, The Devil in Me. De sortie à l’automne 2022, le jeu s’est tout récemment dévoilé à nous à travers une longue vidéo commentée par les développeurs. Une occasion idéale de vous ramener les premières infos croustillantes sur ce voyage au coeur d’un hôtel morbide.
Une origine ancrée dans la réalité pour The Devil in Me
Les épisodes de la série The Dark Pictures Anthology s’inspirent tous de faits réels ou de récits mythologiques. The Devil in Me ne fait pas exception à cette règle. Nous partons cette fois sur un récit qui prend racine en 1886 avec une personne réelle dont le nom d’emprunt évoque aujourd’hui encore de terribles faits. Il s’agit d’un spécialiste en anatomie du nom de Dr Henry Howard Holmes (H. H. Holmes).
L’homme est arrivé à Chicago, dans la banlieue d’Englewood, et y a construit un building massif de 3 étages, l’hôtel de l’Exposition universelle. Et c’est là qu’un terrible massacre a eu lieu durant des années. Le Dr. H. H. Holmes a été accusé de 27 meurtres, sans compter ceux qui n’ont jamais été découverts. Le meurtrier s’amusait à séquestrer et tuer tous les clients de l’hôtel à l’aide de pièges mortels. L’immeuble est rempli de pièces secrètes, de passages dérobés, de barils d’acide et de chaux, de trappes et bien plus encore.
À la découverte de ce qui s’est passé dans l’hôtel, Holmes fut pendu dans la cour de la prison, mais demanda à ses bourreaux d’enterrer son corps dans du béton pour être sûr que son esprit ne vienne pas hanter l’hôtel pour continuer ces massacres.
The Dark Pictures : The Devil in Me, ça raconte quoi ?
Lonnit Entertainment est une petite société de production télé qui se décide à réaliser un épisode de sa série appelée Architectes du meurtre dans une reproduction l’hôtel maudit de H. H. Holmes. Tout part d’un appel d’un certain Granthem Du’Met qui leur propose cette idée alors que le groupe n’a plus de budget ni d’idée pour cet épisode final. En fait, tout le monde connaît l’apparence extérieure de l’hôtel original, mais pas son intérieur. Cette reproduction fidèle de ce milliardaire anonyme est de ce fait une occasion rêvée pour notre nouvelle troupe en danger.
Supermassive Games s’est donc amusé à créer un environnement du passé dense et riche rempli de petits éléments de décors, de textures nuancées et de clins d’œil à un tas de films d’horreur dont nous parlerons plus bas. Un véritable retour dans le passé, dans les années 1890. La suite, vous pouvez probablement la deviner. Notre groupe sera séparé, effrayé et perdu dans les méandres d’un véritable labyrinthe angoissant. Le jeu semble aussi s’accorder quelques petites touches de surnaturel qui finiront peut-être par se rationaliser en fin de partie.
Les films Saw et Shining, une inspiration directe
L’objectif principal du level design est de provoquer chez le joueur un sentiment de claustrophobie dans un bâtiment qui transpire le meurtre avec un côté maléfique très prononcé. Une fois encore, il s’agira de sauver les protagonistes des pièges mortels mis en place. Les développeurs ne cachent d’ailleurs pas leurs inspirations. The Devil in Me comprend quelques idées tout droit tirées d’excellents films d’horreur comme la saga Saw et The Shining de Stanley Kubrick. Mais ce n’est pas tout, les slashers Psycho, Halloween et Vendredi 13 se retrouvent aussi dans l’âme du jeu pour des frissons garantis.
Les énigmes environnementales sont nombreuses. Le joueur sera amené à découvrir des codes secrets, démêler des boîtes à fusibles, traverser des dédales et tout un tas d’autres casse-têtes pour garder tout le monde en vie.
Des protagonistes aux méthodes drastiquement divergentes
L’un des atouts de The Dark Pictures : The Devil in Me est sans aucun doute les différences qui séparent les protagonistes du jeu. Chaque membre de Lonnit Entertainment possède plusieurs objets, dont un spécifiquement lié, au rôle que le personnage joue dans l’équipe.
Le bizness man Charlie, par exemple, dispose d’une carte de visite qu’il peut utiliser pour déverrouiller des tiroirs et Erin d’un micro directionnel pour écouter à travers les murs. Mark se sert de sa caméra pour photographier des preuves de meurtres découverts alors que Kate utilisera son crayon pour dévoiler des messages cachés. Le multimètre de Jamie l’aidera quant à lui à réparer des circuits électriques.
C’est la première fois qu’un jeu de la série d’horreur The Dark Pictures offre une telle variété au sein d’une équipe de survivants. Dès lors, chaque passage d’un personnage à l’autre sera unique et non une suite de course poursuite. Qui plus est, chacun de ces outils pourra être modifié, cassé, perdu ou donné à d’autres personnages. La façon de s’en servir façonnera le grand final et le déroulement de l’histoire.
Le jeu le plus ambitieux et le plus long de la saga
A chaque opus sa nouveauté. The Devil in Me semble une fois encore repousser les limites de son prédécesseur. D’une part, nous avons toutes les mécaniques précitées dans cette preview qui rendent le jeu encore plus attrayant et effrayant. D’autre part, les développeurs de Supermassive Games annoncent que la durée de vie a été revue à la hausse. Là où il fallait entre 4 et 5 heures seulement pour clôturer Man of Medan ou Little Hope, The Devil in Me dispose d’une campagne qui nécessitera près de 7 heures de jeu, sans compter la rejouabilité habituelle qu’offre la saga.