Après l’échec critique de Modern Warfare 3, nombreux sont les joueurs à attendre le retour d’un shooter qui les fera de nouveau vibrer comme avant. Et il se pourrait que Treyarch vienne à la rescousse de la communauté en 2024. Selon les sources de Windows Central, ce nouveau titre de la série Black Ops, développé sous l’égide de Treyarch, nous plongera dans le tumulte de la Guerre du Golfe du début des années 90.
Ce jeu ambitionne d’offrir une perspective inédite sur ce conflit historique, en se concentrant sur les divers protagonistes et leurs rôles dans cette guerre. Il promet de renouer avec la technologie militaire traditionnelle et les gadgets emblématiques de Black Ops, se détachant ainsi des technologies actuelles et futuristes aperçues dans les titres Modern Warfare et autres jeux récents de la franchise.
Un accès anticipé inédit et un multijoueur costaud
Des rumeurs suggèrent que l’offre multijoueur du jeu pourrait inclure un grand nombre de cartes classiques de la série Black Ops, ainsi qu’un retour du mode Zombies, spécificité de Treyarch dans la saga Call of Duty. De plus, Activision envisagerait d’offrir une période d’accès anticipé étendue en tant que bonus de précommande, proposant ainsi plusieurs jours pour le jeu de base et potentiellement des semaines pour le mode Zombies.
L’année dernière, des artéfacts conceptuels du jeu auraient été découverts en ligne, notamment dans les fichiers de l’application mobile Call of Duty Warzone. Ces éléments semblent montrer un avion de chasse F-117, crucial durant la Guerre du Golfe, présageant ainsi du cadre historique du jeu.
Pour compléter le tableau, Rob Kostich, président d’Activision, a récemment annoncé que la société prévoit des jeux Call of Duty jusqu’en 2027, avec actuellement 3 000 développeurs travaillant sur la franchise.
La Guerre du Golfe, c’est quoi ?
La Guerre du Golfe, qui a duré d’août 1990 à février 1991, était un conflit majeur opposant l’Irak à une coalition internationale dirigée par les États-Unis. Le déclencheur de la guerre fut l’invasion du Koweït par l’Irak, due en partie à des tensions économiques et des revendications territoriales. L’Irak, endetté et mécontent des politiques pétrolières du Koweït, a pris le contrôle de ce dernier, provoquant une réponse internationale immédiate.
La communauté internationale, menée par les États-Unis, a rapidement condamné l’acte et imposé des sanctions économiques à l’Irak. En réponse, une vaste coalition militaire s’est formée pour libérer le Koweït. Cette guerre est notable pour sa couverture médiatique intense, avec des images de combats diffusées en direct, lui donnant le surnom de « guerre de jeu vidéo ».
