Ubisoft traverse une période délicate, marquée par des choix stratégiques significatifs. La société française a confirmé la suppression de 185 postes dans ses studios, incluant la fermeture définitive d’Ubisoft Leamington, anciennement connu sous le nom de FreeStyleGames, à l’origine de DJ Hero. Cette décision s’inscrit dans un contexte de restructuration visant à réduire les coûts et à recentrer les priorités de l’éditeur.
Une restructuration aux conséquences lourdes pour Ubisoft
Dans une déclaration adressée à la presse, Ubisoft a expliqué que ces licenciements toucheraient également les équipes de ses studios de Düsseldorf, Stockholm et Reflections. L’objectif affiché est de consolider les ressources sur des projets jugés essentiels pour l’avenir de l’entreprise. Ubisoft a souligné son engagement à soutenir les employés affectés durant cette période difficile.
Il est clair que l’éditeur fait actuellement face à des difficultés économiques et stratégiques qui pourraient justifier ces licenciements. Les discussions autour d’un éventuel rachat par Tencent, freinées par la volonté de la famille Guillemot de conserver leur contrôle, illustrent les tensions internes. Cette réorganisation traduit une volonté de stabilisation dans un environnement marqué par des performances en demi-teinte.
L’avenir d’Ubisoft repose en grande partie sur le succès de ses prochains titres. Après l’échec commercial de Skull & Bones et les ventes décevantes de Star Wars Outlaws, le regard se tourne désormais vers Assassin’s Creed Shadows. Prévu pour le 20 mars, ce nouvel opus a connu plusieurs reports, officiellement motivés par des ajustements techniques, notamment pour peaufiner les mouvements de parkour, un aspect central du gameplay.
Ces derniers mois, Ubisoft a enchaîné les annonces, mais également les retards, alimentant les interrogations sur sa capacité à rebondir. Si Assassin’s Creed Shadows parvient à séduire les joueurs, il pourrait venir à la rescousse de l’éditeur en cette période de turbulences.