Fiche technique :
Développeur : Ubisoft
Editeur : Ubisoft
Date de sortie : 12 janvier 2015 sur PS4, Xbox One et PC
Type : Aventure / Action ; Plate-forme
Multi : non
Langues : Anglais sous-titré français
Version testée : Xbox One
Assassin’s Creed Chronicles : India est le deuxième titre de la trilogie de jeux de plate-forme tirée de la célèbre franchise Assassin’s Creed d’Ubisoft. Assassin’s Creed Chronicles China, India et Russia constitueront une suite de jeux en 2,5D ou vous poursuivrez un objectif principal au travers différents niveaux de plate-forme avec un assassin contemporain de chaque époque. L’intérêt de ce jeu ne réside principalement pas en son scénario, mais plutôt dans la logique de sa réalisation, l’accomplissement de niveaux parfois délicats, ou demandant une agilité incroyable, à travers de sublimes décors tirés des arts visuels locaux.
Cet épisode nous emmène en 1841, dans la peau de l’assassin Arbaaz Mir se retrouvant au coeur d’un conflit opposant l’empire Sikh à la compagnie britannique des Indes orientales. Il vous faudra enquêter sur l’arrivée d’un objet mystérieux amené par un Maître Templier, ayant autrefois appartenu à l’Ordre des Assassins, et le dérober tout en protégeant les êtres qui lui sont chers, dont son amante. Une histoire fort similaire à celle d’Assassin’s Creed China, mais un personnage au caractère bien différent. Outre le fait qu’il s’agisse cette fois d’un homme, Arbaaz Mir est avant tout un assassin prudent, attaché à son mentor et prêt à faire tout ce qu’il faut pour protéger sa princesse, quitte à faire de gros compromis.
En ayant déjà joué à la première chronique de cette trilogie, on comprend bien qu’Ubisoft n’aura pas accordé une importance prioritaire au scénario de ce successeur, mais aura surtout mit l’accent sur la réalisation des niveaux toujours plus délicats, difficiles et très tactiques. Une tactique mise en avant par des capacités adaptées à chaque circonstance, rendant l’assassin presque invisible aux yeux de ses ennemis. Et si en chemin il vous arrive de débloquer certaines compétences de combat rapproché, il est important de savoir que le système de combat de AC Chronicles n’est pas l’un des plus abouti, puisque le jeu vous poussera à chercher une issue de secours devant tous ces gardes scrutant l’horizon à la recherche d’un intrus à capuche. On déplorera toutefois une IA un peu à la ramasse, et ne cherchant pas midi à quatorze heures l’intrus qu’elle vient de voir il y a 2 secondes, alors que celui-ci se trouve tout bêtement 3 mètres à côté de lui, debout et au soleil. Parce qu’Assassin’s Creed Chronicles est un jeu de plate-forme en 2,5D, la profondeur est belle et bien présente même si les niveaux paraissent être en 2D. Cette profondeur mettra à mal l’IA qui ne semble pas prendre celle-ci en considération pendant ses recherches. Comme vous pourrez vous en apercevoir dans notre test vidéo en tête de cet article, les gardes pourront facilement être bernés si l’on trouve une profondeur de décor suffisante, sans pour autant aller chercher très loin.
Rien de bien nouveau dans cette chronique en Inde, mais nous avons devant nos yeux un cortège de paysages riches en couleur, et dignes de grands peintres. Que ce soit au niveau des cinématiques ou des arrière-plans, nous sentons bien cette influence orientale implantée dans tout le jeu, et qui donne malgré tout une saveur bien différente que l’aventure de Shao Jun et sa dynastie de Ming en Chine.
Assassin’s Creed Chronicles India, c’est avant tout un voyage à travers les âges et la culture. C’est un défilé de paysages exotiques au travers desquels vous guiderez un nouvel Assassin digne de ses confrères de la série originale, pour réaliser des prouesses tactiques dont vous n’en ressortirez pas sans émotion. Des niveaux très bien modelés, des techniques d’infiltration s’accumulant au fil du jeu pour donner un gameplay certes déjà vu dans China, mais varié, on y passera facilement plusieurs heures à s’acharner sur un garde ne nous laissant pas passer à cause d’un champ de vision placé de manière sadique par les développeurs imaginant l’acharnement des joueurs sur leurs créations. Un monde riche en couleur qui nous transportera dans une expérience nouvelle. Après ça, on ne demande qu’à partie en Russie!
POINTS POSITIFS :
- On ressent tout le côté indou de l’épisode
- De superbes décors
- Des niveaux riches en couleur et drôlement bien foutus
- Une histoire en arrière-plan, mais acceptable
- Un gameplay de difficulté crescendo
- Durée de vie
POINTS NÉGATIFS :
- Des techniques fort similaires à Shao Jun (China)
- Une IA à la ramasse
- Des mouvements parfois difficile à gérer à cause de la profondeur des décors
NOTE:
