Depuis pas mal de temps maintenant, Roll7 nous a habitués à des expériences de jeu qui sortent de l’ordinaire. Usant souvent de disciplines sportives dans un monde coloré pour donner naissance à un mélange explosif et bourré de bonne volonté, le studio nous propose cet été le jeu Rollerdrome qui se montre plutôt intéressant au point même qu’il pourrait se placer comme l’une des meilleures surprises de cette année.
Rollerdrome, un doux mélange des genres
Rollerdrome nous plonge en 2030. A cette époque finalement plus si lointaine, le Rollerdrome est devenu un sport de référence et une compétition mondiale est organisée tous les ans par une corporation imaginaire du nom de Matterhorn. Celui-ci mixe le roller et toute la technique qu’il peut amener à un cruel jeu d’armes à feu façon John Wick. Nous avons immédiatement été transportés par la direction artistique du soft qui titre son inspiration du monde de la BD.
Ici, nous incarnons Kara Hasan, une sportive prétendant au de championne de cette discipline fictive. Au début, les manches de ce championnat s’apparentent à un jeu Tony Hawk puisque nous devons enchaîner les tricks pour recharger nos armes qui serviront à tuer les ennemis qui nous tirent dessus. Mais il ne faudra pas plus de 4 à 5 parties pour se rendre compte que notre pouls s’accélère au rythme des parties qui montent en intensité.
Lors de cette démo sur PC, nous n’avons pu nous qualifier que pour les quarts de finale et il reste encore pas mal de surprises à découvrir lors des phases suivantes. Jusque là, nous avons pu débloquer 3 armes dont le duo de pistolets de départ, un fusil à pompe ainsi qu’un lance-grenade.
Une rejouabilité basée sur des défis et la compétition indirecte entre joueurs
Enchaîner les tricks pour les recharger est à la fois une excellente idée, mais aussi une mécanique assez facile à maîtriser. Rollerdrome fait en effet l’impasse sur les problématiques de physique impliquant la chute de notre personnage. Néanmoins, il sera certainement nécessaire de parfaire sa prise en main pour terminer la série de défis que comporte chaque mission afin d’établir le meilleur score possible et frimer auprès de nos amis.
Bien que le jeu ne possède pas de scénario à proprement parler, il nous plonge immédiatement dans son univers coloré avec une bande-son électro sortie des années 80. Un univers qui lui est propre et qui a le mérite d’être assez unique dans le paysage vidéoludique malgré les tons saturés signature du studio.
Tirer à grande vitesse sur diverses sortes d’ennemis en pouvant même ralentir le temps pour mieux avoir le temps de leur faire exploser la cervelle est véritablement jouissif. C’est finalement ça que l’on peut attendre d’un jeu indé de Roll7, une expérience qui nous pousse dans nos derniers retranchements et qui évite autant que possible la redondance tout en s’affirmant clairement avec un concept inédit. Avec Rollerdrome, nous sommes encore un cran au-dessus du récent OlliOlli World.