Les temps sont durs pour Rocksteady. Après le flop commercial de Suicide Squad: Kill the Justice League, le célèbre studio de développement semble réagir avec des mesures drastiques qui font grincer des dents.

Quand la réalité des chiffres rattrape Rocksteady

Nous apprenons que le studio derrière les jeux de la trilogie Batman Arkham a pris la décision de se séparer de plus de la moitié de son équipe d’assurance qualité. Eh oui, passer de 33 à seulement 15 testeurs, ça fait mal. Et ce n’est pas juste une rumeur, c’est Eurogamer qui nous rapporte l’info. Officiellement, la direction parle de « restructuration », un mot qui fait toujours peur, mais qui semble devenu un incontournable dans l’industrie ces derniers temps. On se demande quand même si cette restructuration ne cache pas simplement une réaction au désastre financier de leur dernier jeu…

En août 2024, Warner Bros. annonçait déjà des résultats alarmants avec une chute de 41 % des revenus jeux vidéo par rapport à l’année précédente et une perte sèche de 200 millions de dollars attribuée directement aux ventes de « Suicide Squad: Kill the Justice League ». Voilà qui fait réfléchir sur les raisons de cette vague de licenciements.

Un malaise qui dépasse Rocksteady

Mais ne croyons pas que ce phénomène soit limité à Rocksteady. En 2024, c’est carrément toute l’industrie du jeu vidéo qui se voit secouée par des vagues de licenciements. Plus de 11 700 personnes touchées, dans au moins 130 entreprises différentes… Ça commence à faire du monde, et pas des moindres. Des créateurs, des développeurs, des designers, des testeurs… tout le monde y passe. Nous voyons bien ici que l’impact de ces mauvais résultats n’est pas qu’une simple statistique pour les financiers, mais un vrai casse-tête humain pour ceux qui font tourner la machine.

Suicide Squad: Kill the Justice League serait reporté à 2023

Sur les réseaux, on voit déjà des messages de soutien aux employés concernés. Parmi eux, Alexandar Bell, un recruteur de Rocksteady, qui confie avec une certaine amertume sur LinkedIn qu’il rejoint « le club très fermé de ceux qui se font licencier en plein congé paternité. » Une phrase qui en dit long sur l’ambiance au sein du studio, entre incertitude et frustration.

Pour l’instant, silence radio du côté de Rocksteady et Warner Bros. Entertainment On reste donc sur notre faim quant à une déclaration officielle sur ces départs. Mais une chose est sûre : on ne peut pas ignorer les impacts que ces décisions ont sur la vie des équipes. On espère seulement que cette « restructuration » permettra de remettre le studio sur les rails, sans trop de dégâts collatéraux.

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