L’arrivée surprise de Palworld sur PlayStation 5 a pris tout le monde de court. Alors que les fans suivaient le State of Play de Sony, le jeu développé par Pocketpair a fait son apparition dans le line-up, accompagné d’une annonce inattendue : il est désormais disponible sur la console de Sony. Ce lancement survient au moment où le développeur est dans le viseur de Nintendo et The Pokémon Company, qui les accusent de plagiat sur plusieurs de leurs brevets.
Une sortie imprévisible et audacieuse sur PS5 pour Palworld
Le timing de la sortie de Palworld sur PS5 n’aurait pas pu être plus intriguant. Alors que Pocketpair fait face à un procès en cours, le studio a choisi de lancer son jeu sur une nouvelle plateforme. Pour beaucoup, ce coup d’éclat a l’air d’une réponse subtile à ses détracteurs. On retrouve dans le jeu un personnage principal qui rappelle étrangement Aloy de Horizon: Zero Dawn, ce qui pourrait être interprété comme un clin d’œil audacieux à ceux qui accusent Palworld de copier d’autres franchises.
Contrairement aux spéculations qui se concentraient sur les similarités visuelles entre les créatures de Palworld et les Pokémon, le procès engagé par Nintendo concerne des mécanismes de jeu spécifiques. Ce n’est donc pas une question de ressemblance esthétique, mais plutôt de propriété intellectuelle sur des éléments techniques. Ce genre de différend est rare, surtout en ce qui concerne des jeux d’aventure avec des mécaniques de capture et de combat de créatures. Il reste à voir comment les tribunaux japonais trancheront sur ces questions.
Depuis sa sortie en accès anticipé en janvier chez Microsoft, le jeu de survie a su se construire une base de joueurs solide malgré les critiques. Son concept décalé, combinant un style visuel coloré à des mécaniques de survie plus sombres, a su séduire. Certains joueurs soulignent même que l’humour et la liberté d’action du jeu le distinguent suffisamment de ses concurrents pour qu’on puisse l’apprécier à sa juste valeur. Avec cette arrivée sur PS5, Pocketpair semble vouloir affirmer son indépendance créative face aux géants de l’industrie.
