Avec l’arrivée imminente de Kingdom Come Deliverance 2, mieux vaut se rafraîchir la mémoire sur l’histoire du premier jeu. Étant donné que nous avons affaire à une suite intimement liée au premier opus, c’est la meilleure façon de remettre tous les pions en place et de connaître les figures emblématiques de cette franchise. Ce sont aussi des jeux très copieux. Ce récapitulatif vous permettra d’éviter des dizaines d’heures de jeu, en restant dans les grandes lignes bien sûr, si le temps vous manque.
L’attaque de Skalitz et la fuite d’Henry
Plongé en plein cœur du Saint-Empire romain germanique au XVe siècle, Kingdom Come: Deliverance vous met dans la peau d’Henry, fils d’un forgeron de Skalitz, une petite ville minière de Bohême. Alors que la guerre fait rage entre le roi Wenceslas IV et son demi-frère Sigismund de Luxembourg, le destin d’Henry bascule lorsque son village est attaqué et réduit en cendres. Ce qui commence comme une simple fuite pour survivre devient une quête de vengeance, mais aussi un chemin semé d’embûches pour prouver sa valeur et comprendre les véritables enjeux de ce conflit.
Tout commence avec une journée ordinaire à Skalitz. Henry aide son père à forger une épée pour Sir Radzig Kobyla, un noble local. Mais la paix vole en éclats lorsque l’armée de Sigismund envahit la ville, accompagnée de ses mercenaires cumans. Le chaos s’installe : les maisons brûlent, les soldats massacrent les habitants.
Face à l’horreur, les parents d’Henry sont tués sous ses yeux. Son père, avant de mourir, lui confie une mission : remettre l’épée forgée pour Sir Radzig. Pris de panique, Henry s’enfuit en direction de Talmberg, poursuivi par les pillards. Blessé et en deuil, il parvient à s’abriter au château local, où il apprend que Sigismund a attaqué Skalitz pour s’emparer de ses mines d’argent.
Malgré la douleur, une idée s’ancre dans son esprit : retrouver les meurtriers et récupérer l’épée de son père. Une fuite qui marque le début d’un long périple.
Les premiers pas vers la vengeance
Henry ne peut pas rester caché éternellement. Déterminé à honorer la mémoire de ses parents, il retourne à Skalitz malgré le danger. Le spectacle est apocalyptique : les cadavres jonchent les rues et les survivants se terrent, terrorisés. Il récupère ce qu’il peut avant d’être attaqué par des pillards. Sans entraînement, il n’a d’autre choix que de fuir à nouveau.
Refusant de rester un simple forgeron en fuite, il cherche une nouvelle voie. Grâce à Sir Radzig, il commence un apprentissage du combat et de la chevalerie. Ce n’est plus un simple fils d’artisan, mais un soldat en devenir. Pourtant, sa quête ne fait que commencer : il doit maintenant prouver sa valeur et retrouver l’homme qui a détruit sa vie.
L’enquête sur les pillards et la découverte d’un complot
Désormais formé aux bases du combat, Henry se voit confier une mission par Sir Radzig : enquêter sur une bande de pillards responsables de l’attaque de Neuhof. Accompagné de soldats, il découvre une scène de carnage où les chevaux et les paysans ont été massacrés.
Ses investigations le mènent à Reeky, un bandit en cavale, qui révèle que ces attaques ne sont pas des actes isolés. Derrière ces pillards se cache un commanditaire puissant, qui finance leurs opérations. Un nom commence à circuler : Runt, un colosse en armure noire qui aurait participé au massacre de Skalitz.
Déterminé à le retrouver, Henry suit la piste jusqu’à un camp de brigands. Mais les choses se compliquent : l’ennemi est mieux organisé que prévu et les secrets sur l’attaque de Skalitz commencent à émerger.
L’affrontement contre Runt et la révélation sur les véritables ennemis
Après avoir localisé le camp des brigands, Henry s’infiltre avec les troupes de Sir Radzig pour un assaut décisif. Il affronte enfin Runt, le bourreau de Skalitz. Le combat est rude, mais Henry triomphe, mettant un terme à la menace immédiate.
Cependant, la victoire est amère. Parmi les documents retrouvés dans le camp, il découvre que Runt et ses hommes étaient financés par des nobles opposés à Wenceslas IV. L’attaque de Skalitz n’était qu’une pièce d’un complot bien plus vaste.
Le siège de Talmberg et l’ultime trahison dans Kingdom Come Deliverance
Henry se retrouve plongé au cœur d’un nouveau conflit. Istvan Toth, un allié de Sigismund, s’empare de Talmberg et prend en otage Sir Radzig et Lady Stephanie. Une dernière bataille se prépare pour reprendre le château.
Après un siège tendu, les assiégés tentent des sorties nocturnes pour affaiblir l’ennemi, mais les forces d’Istvan restent bien retranchées. Un marché est proposé : un échange de prisonniers. Henry, malgré ses doutes, participe aux négociations.
Mais Istvan trahit sa parole au dernier moment. Non seulement il s’échappe avec l’épée du père d’Henry, mais il laisse derrière lui un champ de ruines et de désolation. Henry assiste, impuissant, à la fuite de son ennemi, qui emporte avec lui Sir Radzig et l’épée de son père, lui laissant un goût amer de vengeance inachevée. La frustration grandit, et avec elle, la certitude qu’il devra traquer Istvan coûte que coûte.
Un royaume encore en guerre et une vengeance à poursuivre
La guerre n’est pas terminée dans Kingdom Come Deliverance. Tandis que la noblesse s’affronte pour le trône de Bohême, Henry comprend que son combat personnel n’est qu’un fragment d’un conflit bien plus vaste.
Les alliances se forment et se brisent, les grandes familles jouent leur avenir sur chaque bataille. Henry, toujours en quête de vengeance, comprend que son combat dépasse sa propre histoire. Il réalise que ses choix auront un impact sur l’avenir du royaume. Il jure de retrouver Istvan et de récupérer son héritage.
Dans un monde où la loyauté est une monnaie rare et où chaque faux pas peut être fatal, Henry devra affronter bien plus que ses propres démons.
Son aventure ne fait que commencer.
