Depuis sa sortie le 27 janvier, Dying Light fait beaucoup parler de lui, en bien ou en mal. Pas mal de discussions voient actuellement le jour sur le gameplay de Dying Light. Basé sur le principe RPG ou vous devez faire progresser votre personnage au fil des missions, on est en droit de se demander après plusieurs heures passées sur le jeu si ce style lui colle réellement.
L’Open-World qu’est dying light propose une vaste étendue rurale, une mer de zombies où les affrontements ne laissent finalement place qu’à de l’évitement d’ennemis pour ne pas perdre d’EXP le jour ou tout simplement pour éviter toute fatigue de votre personnage mal entraîné et qui vous ferait regretter de vous être attaqué à une horde de 3-4 zombies. De missions en missions, le parkour vous emmènera d’un point à l’autre de la carte via des raccourcis mais de façons assez répétées ce qui peut à la longue en énerver plus d’un. Turtle Rock a également souvent exprimé son désir d’intégrer la coopération entre joueurs au sein du mode solo pour rendre les choses plus fun. Et elles le sont! Démolir des zombies en effectuant des missions à plusieurs sera d’office plus attractif et donnera l’envie aux joueurs d’appeler d’autres amis à acheter le jeu pour les rejoindre dans cette map dévastée aux paysages bien souvent similaires.
Il vous sera donné, au cours de missions annexes ou principales à rencontrer d’autres factions, ce qui nous amène à nous demander ce que serait le jeu si ces gangsters étaient contrôlés par vos amis ou simplement par d’autres joueurs interconnectés plutôt que de former égoïstement un groupe de 3-4 personne partant à la rescousse du monde. Le jeu prendrait-il une toute autre dimension si Turtle Rock avait par exemple inséré des guerres de factions au sein d’une map agrandie? Certainement que oui. Le rajout d’un peu de ces trois lettres M-M-O dans la classification du genre de Dying Light aurait de façon presque certaine propulsé ce jeu dans le même rang qu’un The Last of Us plutôt que de se contenter de planer parmis les simples « Survivals-Horrors » au scénario linéaire.
Imaginez des dizaines de joueurs luttant pour leur survie dans une map aux dimensions semblables à un Elder Scrolls ou MGS V se ventant de posséder une des plus grandes maps du monde du jeu vidéo. Des clans formés par ces mêmes joueurs forcés de piller, éliminer des zombies afin de prendre le contrôle de zones ou expulser d’autres joueurs plus faible pour prendre une partie de leurs bien et donc leur donner une plus forte envie de progression et de ralliement aux factions. Dying Light aurait certainement marqué cette nouvelle génération de consoles et n’aurait qu’augmenté sa cote auprès de plus grognons en fraternisant ses joueurs.
Avoir à passer d’une zone « marécageuse » à une zone « forestière » ou encore « rurale » comme cette ville d’Haran par exemple aurait également rajouté un petit supplément à Dying Light qui fait se succéder des paysages de rues/gares/hangars dévastés. Nous parlons donc maintenant de spécialisation. Le côté RPG appliqué au jeu nous donne la possibilité de gagner des aptitudes à combattre, des combos applicable à une même situation : le combat de rue contre zombie/voyou. Mais qu’en serait-il dans différents paysages? Votre attention ne serait pas la même car l’approche tactique pour éviter d’avoir à affronter des hordes et y perdre quelque chose est forcément différente en forêt ou en ville.
« Good night, good luck » est la devise du jeu. Une nuit bien plus hostile pour vous car les ennemis se verront renforcés dans leurs aptitudes physiques et seront bien plus vite alertés de votre présence par les petits craquements de vos pas. Ces mêmes créatures ne pourraient-elles dès lors pas devenir un moyen de pression ou même une arme contre des factions? Oui, un peu à l’instar de The Walking Dead d’ailleurs, qui rencontre un franc succès. S’appuyer intégralement sur cette série télévisée ne serait pas forcément la solution mais faire un mix de plusieurs références n’aurait pas été mauvais. Ne pas marcher sur les plates-bandes d’un prédécesseur style Left 4 Dead 2 mais lorsqu’on s’attaque à créer un jeu de zombies autant soit sortir quelque chose de complètement exclusif ou à l’heure actuelle où ce style aura été visité et revisité, y incorporer tout un tas de fonctionnalités rassemblant ce que le style Survival-Horror sait offrir de mieux.