Aperçu : Call of Duty Black Ops III, l’action toujours au top !

Durant notre passage chez Activision à la Gamescom, nous n’avions pas eu le temps de tester le multijoueur de Call of Duty Black Ops III. Les hôtes étaient en effet en retard sur leur planning, et il aura été difficile pour eux de nous caser entre deux slots de tests. Mais, heureusement, nous avions pu l’essayer plusieurs heures plus tôt aux étages inférieurs, un stand public de Call of Duty Black Ops III! Ainsi, nous nous sommes affrontés sur le multijoueur de Black Ops III durant une partie de trois manches en domination.

Au premier coup d’oeil, ce multijoueur de Black Ops III n’a rien de comparable avec son prédécesseur Black Ops II. Déjà rien que par les classes de soldats, qui vous permettent d’incarner hommes, femmes et…machines! La nouvelle classe du dernier titre CoD de Treyarch.  Il est très amusant de voir ce genre de personnage dans l’univers de Call of Duty qui, depuis ces dernières années, ne cesse d’être futuriste. Ces machines aux allures humaines bougent néanmoins aussi fluidement qu’un soldat « ordinaire ».

LA STRATÉGIE TROUVE SA PLACE

Les personnages du jeu proposent une nouvelle fonctionnalité permettant d’activer, lorsque la jauge correspondante est pleine, une attaque spéciale pouvant tuer un ennemi d’un seul coup, à condition de bien viser. Cette jauge se remplit  au fur et à mesure des captures de drapeau, des kills et des assistances. On peut ainsi apercevoir sur le champ de bataille des guerrières armées d’un arc à flèches, des machines aux mitrailleuses lourdes sortant de leur bras, ou un boost de vitesse de mouvements pour d’autres. Comme nous n’étions que trois dans l’équipe 4WeAreGamers à tester le jeu, nous n’avons pas pu nous focaliser sur chaque super charge, mais le principe reste le même : augmenter l’espace d’un instant votre facilité à éliminer vos adversaires!

La map sur laquelle se déroulait notre partie était assez petite, mais des éléments de décor nous permettaient aisément de jouer stratégiquement. Ainsi, nous pouvions, grâce à des murets ou rochers, contourner un ennemi aperçu au loin, ou répartir les tâches de surveillance d’un point stratégique à capturer. La maison située en son centre n’est pas une innovation, mais ajoute un « plus » au côté stratégique de cette map. On notera que la meilleure amélioration, mis à part les graphismes légèrement plus beaux qu’un Advanced Warfare, est au niveau des sons! les cliquetis, les balles qui tombent, le bruit de rechargement, mais aussi les personnages de vos coéquipiers qui ne cesseront d’animer cette partie en annonçant une cible potentielle à découvert par exemple, ou pour avertir que vous avez été touché. Cela rajoute en effet une touche de « vivant » à ce Call of Duty, pour nous sortir  du train-train de la voix off commentant l’utilisation de chaque bonus de partie.

ON EST EN QUELLE ANNÉE?

Ainsi donc, Call of Duty Black Ops III propose un multijoueur prometteur, fluide et vif. Les nouvelles classes de spécialistes sont très originales, mais le côté futuriste de ce nouvel opus ne s’est, contre toute attente, pas fait ressentir dans nos équipements (armes, bonus de partie…). Le mode solo proposant une histoire située en  2065, le multijoueur ne semble pas avoir suivi. Lors de son annonce, il y a quelques mois, Black Ops III supposait une délimitation trouble entre les humains et une technologie ne cessant d’innover. Ce qui au final devrait pleinement se répercuter sur la biologie du soldat (lorsqu’il est touché, par exemple), ou sur ses armes, ses équipements. Mais nous avons pourtant eu l’impression de jouer à un Black Ops II ne proposant que des super charges, des armes certes avancées, mais assez hors contexte de ce qu’ils avaient annoncé auparavant, et des combattants moins charismatiques que des soldats augmentés par la technologie. Peut-être que cette unique partie multijoueur n’était pas suffisante?

MAIS OU SE PASSE DONC L’ACTION?

Comme nous n’avions donc pas pu profiter pleinement du mode multijoueur au stand presse d’Activision, nous en avons profité pour jeter un oeil à la présentation du mode solo, qui proposera cette fois un mode coop à 4 joueurs! Grosse nouveauté pour la franchise, donc, mais nous n’avons cependant pas eu de démonstration de cette coopération. Non, la vidéo présentée ici était une mission intégrale, cinématiques et gameplay compris. Même s’il est de plus en plus difficile de se démarquer des précédents opus en termes de graphismes (et d’autant plus pour les franchises annuelles comme Call of Duty), nous avons tout de même salué les détails du décor et, ce qu’on aime voir par-dessus tout, des expressions de visage hors norme. Mais cela suffira-t-il à sauver le mode campagne de Black Ops III? Non. Au fil des cinématiques, l’histoire était certes intrigante, mais Dieu! Qu’est-ce qu’on s’ennuyait. Non pas pour l’histoire en elle-même, mais parce que dans toutes les cinématiques, nous n’étions qu’un fantôme. Nous avons noté, dans les 4-5 cinématiques de la mission, que nos alliés n’ont discuté directement avec nous qu’une seule fois. Pour le coup, nous ne savions pas vraiment si nous étions vraiment inclus dans cette trouve de soldats augmentés, les « Black Ops », ou si nous étions le caméraman…Oups!

Mais ne nous en arrêtons pas là! Même si le mode multijoueur reste la raison principale d’achat du jeu par les fans, ce mode histoire est explosif. Cascade en tous genre, étincelles et flammes tourbillonnant partout sur le champ de bataille, gadget futuriste d’effets dévastateurs… Ce mode campagne promet l’utilisation de gadgets futuristes bien plus souvent que le mode multijoueur. Et heureusement! Nous sommes en 2065, et là, ça se voit. Nous avions été agréablement surpris par la campagne solo d’Advanced Warfare. Toujours en restant assez courte dans sa durée de vie, son histoire nous plongeait bien à merveille dans cette  histoire de corruption et de trahison. Mais Black Ops III, malgré ses beaux effets d’explosion et ses visages naturels saura-t-il nous tenir en haleine longtemps?