Les joueurs du monde entier étaient restés sans voix en apprenant que Microsoft s’offrait le géant Activision Blizzard pour plus de 70 milliards de dollars. Mais aujourd’hui, c’est un homme seul, Elon Musk, qui s’est offert le réseau social Twitter pour une somme presqu’aussi folle, soit 44 millions de dollars.
Ce sont des chiffres à faire tourner la tête. Mais quoi de plus normal pour l’homme le plus riche du monde. Le conseil d’administration de Twitter, initialement opposé à l’idée du rachat du réseau social par Elon Musk, a finalement retourné sa veste et accepté ce lundi soir l’offre du PDG de Tesla et SpaceX. Pour le meilleur ou pour le pire ?
L’homme semble en tout cas vouloir radicalement changer l’image de Twitter. Depuis quelques mois, il s’est offert de manière récurrente des actions auprès de l’entreprise pour finalement prendre les devants et s’instaurer plus rapidement que prévu comme le nouveau visage du site au petit oiseau bleu.
Pas de censure au menu, mais de nouvelles fonctionnalités comme l’édition de tweets
Son objectif est, selon lui, de débrider la liberté d’expression. « Je veux rendre Twitter meilleur que jamais en enrichissant la plateforme avec de nouvelles fonctionnalités, rendre l’algorithme open source pour augmenter la confiance, écraser les spam bots et authentifier les humains« .
🚀💫♥️ Yesss!!! ♥️💫🚀 pic.twitter.com/0T9HzUHuh6
— Elon Musk (@elonmusk) April 25, 2022
Même si ses actions ont fortement été critiquées par certains utilisateurs Twitter ces derniers temps et que ces derniers sont maintenant inquiets d’être victimes de censure suite à cette acquisition, Elon Musk rassure « J’espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, parce que c’est ce que la liberté d’expression veut dire« .
I hope that even my worst critics remain on Twitter, because that is what free speech means
— Elon Musk (@elonmusk) April 25, 2022
Les plans concernant l’avenir du site restent encore flous mais le canadien a toutefois quelques idées en tête. En tête de liste, il y a la fonctionnalité permettant aux comptes « humains » de modifier leurs tweets, une chose que l’ancien conseil d’administration avait assuré avoir « étudié depuis plusieurs mois » en faisant une déclaration étrange selon laquelle son implantation était assez complexe.