Les casinos et le cinéma : une histoire d’amour ?

L’histoire des jeux d’argent et des casinos remonte à bien longtemps. Si aujourd’hui ces établissements font les beaux jours des parieurs, force est de constater que cela n’a pas toujours été le cas. Une partie de l’opinion publique a souvent protesté violemment contre le développement de ces jeux. Vous découvrirez en quelques lignes l’histoire tumultueuse des jeux d’argent, puis le rôle final joué par le monde du cinéma dans l’acceptation des casinos par l’opinion publique.

Jeux d’argent versus Moralistes : une lutte vieille de 1500 ans

Depuis le temps de l’empereur Justinien 1er, les jeux d’argent ont toujours été le centre de tensions et de pressions entre les États et les groupes moralistes. L’empereur à son époque sanctionnait sévèrement toute pratique des jeux de dés, estimant qu’ils conduisent à une avidité accentuée des citoyens et donc une dépravation du point de vue social. Ces arguments de Justinien 1er seront repris plus tard à l’ère du Christianisme où plusieurs groupes d’églises et grand prêtres réprouvaient les jeux d’argents et de hasard au même titre que le prêt à intérêt. Cet acharnement continue sur plusieurs années encore entre la prohibition des jeux par le concile de Latran en 1215 dans ses articles, les fortes déclarations du concile d’Ely en 1364, décrivant ces pratiques comme sataniques, ou encore le bannissement de toutes formes de jeux en France par Louis IX.

Malheureusement (ou heureusement) toute cette énergie dirigée contre les jeux de hasard ne suffisait pas à totalement les réprimer. Déjà, longeant les murs de l’histoire en toute clandestinité telle une salamandre, les premiers pas publics des jeux de hasard s’illustrent en 1539 à travers les toutes premières loteries publiques de François 1er et de Catherine de Médicis un peu plus tard. À ce moment, les protestations moralistes sont si prononcées que les deux initiatives finissent par lâcher prise et disparaître. Malgré leurs caractères clandestins, les jeux continuaient de se développer au XVIIe siècle jusqu’à atteindre leurs années dorées un siècle plus tard.

Une acceptation progressive

Après les multiples répressions subies sous les règnes comme ceux de Louis IX et XIII, ce n’est qu’au XVIIIe siècle que les jeux d’argent connurent leurs premières années de gloire. Les loteries se développent tout en essayant de s’attirer les bonnes grâce de leurs détracteurs.

Bon gré mal gré, les jeux se font (sont faits)

En effet des loteries étaient mises en place pour des causes nobles, par exemple dans le but de créer des églises ou de fournir des fonds dans leurs intérêts. Une démarche qui divisera la communauté chrétienne en deux parties pour finir par voir triompher celle des moralistes qui qualifiaient cette fois ci les loteries comme des jeux inoffensifs. A partir du XVIIIe siècle, en prenant peu à peu le contrôle au détriment de l’Église, les États se sont mis à utiliser les jeux de hasard à leur avantage en les faisant proliférer et en autorisant leurs développements.

Bien que le premier Casino au monde fut créé en Italie depuis 1638, c’est presque deux siècles plus tard, en 1804, que vit le jour le premier établissement officiel de jeu en France. Il a été créé par Napoléon Bonaparte afin de pallier la clandestinité des jeux. En 1906, beaucoup plus tard, les casinos n’étaient autorisés qu’au sein des villes thermales/balnéaires. Napoléon pendant son règne interdit la construction de casino à l’intérieur de Paris, de crainte que les jeux d’argent ne coexistent avec la pauvreté pesante dans la capitale à l’époque. Depuis, aucun casino n’est autorisé dans les environs de la capitale (dans les 100 km).

Les casinos en ligne se mettent en place

En entrant tout doucement, mais sûrement dans notre siècle, les casinos ont su, comme toujours se développer malgré les vagues d’oppositions. Présentement ils se retrouvent dans plusieurs branches dérivées et sont exploités de diverses manières, mais ces dernières années, le secteur qui s’est le plus développé est celui des sites de paris en ligne. Bien aidée par la récente crise sanitaire et la fermeture des 190 établissements de jeux terrestres suite aux confinements, l’affluence sur les sites de paris virtuels est au plus haut. La concurrence pousse même les casinos à innover de plus en plus afin de garder leurs clients ou d’attirer de nouveaux joueurs.

Par exemple, aujourd’hui certains sites de paris en ligne comme Lucky 8 Casino mettent les petits plats dans les grands en proposant des tests de leurs plateformes sans téléchargements ou ambiguïté afin de faciliter une meilleure expérience aux clients. Vous retrouverez d’ailleurs dans une revue détaillée tous les avantages et les possibles gains dont vous pouvez profiter sur ce site. Lucky 8 Casino, comme toutes les autres remarquables plateformes de paris en ligne repoussent les limites pour divertir et récompenser. Tout est bien plus facile aujourd’hui pour les casinos, mais en remontant le temps, mais ils ont peut-être reçu l’aide d’un autre grand secteur du divertissement.

Le cinéma et les casinos

Dès son apparition, le cinéma a enchaîné plusieurs améliorations et est très vite devenu une grande industrie, un instrument de divertissement, mais aussi de propagande et de transmission de messages particuliers. Il a pesé considérablement dans le changement du point de vue de plusieurs sur les jeux d’argent et les casinos.

Le cinéma sublime les casinos

Dans une période où l’État prenait le contrôle de la régulation des jeux d’argent et laissait sur leur faim les moralistes qui condamnaient toujours les pratiques de ces jeux, les premiers films tournant autour des thèmes de casinos firent leur apparition. Dans cette ambiance plus ou moins hostile au développement des jeux, le cinéma produisait ces films, mettant en scène les acteurs les plus connus et adoubés, moulés dans des environnements de casino. Les établissements de jeux d’argent servaient de références pour certaines scènes mythiques du cinéma, au point où, à force de répétition, cet environnement finit par s’intégrer dans les habitudes de chacun. De plus, les scénarios de film ont progressivement donné aux établissements de casino une cape « cool » et à la mode qui va évoluer avec les mentalités jusqu’à totalement s’insérer aujourd’hui dans le style de vie de plus d’un.

Le cinéma, une arme subjuguante

Vu sous un certain angle, on pourrait dire que la relation entre le cinéma et les casinos est une relation gagnante pour les deux parties. D’un côté, l’univers des casinos servant à sublimer les meilleurs films et les meilleurs acteurs, et d’un autre, les films de casinos qui ont quelque peu changé les mentalités sur les appréhensions faites des jeux de hasard. Toutefois, cette relation ne s’arrête pas là. Dans leur développement, les casinos terrestres comme en ligne ont déployé tout autour de leurs produits des ambiances communément appelées thèmes. Le cinéma y est fortement représenté tant dans les productions telles que les machines à sous « The Avengers » de Playtech ou « Game of Thrones » de MicroGaming par exemple. On ressent ces thèmes dans la présentation des interfaces (casino en ligne) ou des établissements physiques (casino terrestre). L’intégration de cet univers du cinéma dans le monde des jeux d’argent a servi à attirer une nouvelle communauté et à renforcer la notoriété des établissements de jeux d’argent.

Quelques scènes mythiques des films de casino

Pour finir, nous vous remémorons quelques scènes de films centrés sur les casino qui ont marqué leurs univers et captivé les spectateurs de par leur splendeur et les émotions transmises. Si vous ne les avez pas encore vus, nous vous recommandons fortement ces bijoux.

Le Hold’em dans Casino Royale

Il est impossible de ne pas lister ce chef-d’œuvre joué à la perfection par Daniel Craig, le dernier Mister Bond en date. Mention spéciale ici à l’acteur qui a porté le costume avec classe, avec un dernier film, James Bond : Mourir peut attendre, à visionner en 4K qui clôture en beauté son exercice. Mais déjà, en 2006, lors de la sortie de Casino Royale, la partie de poker (Hold’em) entre James Bond et l’antagoniste de l’œuvre, le Chiffre, a clairement marqué les esprits. Une partie intense qui a tenu plus d’un en haleine. À ce tournoi, dont le bon d’entrée était à 10 millions et la cagnotte à 115, Bond avait plutôt pour mission de battre son adversaire afin de le recruter. Le début de la partie était pour le moins défavorable pour l’agent 007 et c’est justement ce qui met une tension et un piquant tout particulier dans la scène. Tout semblait indiquer la victoire de l’imperturbable chiffre jusqu’au moment où Mister Bond renverse la tendance au même moment que sa quinte flush. Un scénario qui met en valeur toute la beauté du cinéma et la splendeur des jeux d’argent tel que le Poker.

Ocean’s Eleven : La Classe des Rat Pack

La version de Ocean’s 11 parue en 1960 n’a rien à envier à l’Ocean 11 revisitée en 2001. Les deux œuvres reflètent la représentation même de la classe vestimentaire et dépeignent le monde du casino comme un univers huppé, rempli de vices séduisants et réservé aux privilégiés. Dans la version originale, Franck Sinatra et sa bande ont mis sur pied un plan minutieux afin de dévaliser un casino. L’univers des jeux d’argent est décrit ici avec charme ce qui pourrait rendre amoureux les plus faibles. Le scénario culte ici est celui de l’entrée en scène monumentale des Rat Pack lors de la reconnaissance dans le casino ciblé ; le style collé à leur peau. Ambiance.

Rain Man : Manipulation entre frères

Paru en 1988, Rain Man sort de cette année en étant le film le plus rentable ; un succès bien mérité au vu du scénario du film. Ici, c’est l’histoire de Raymond Babbitt qui retrouve son frère Charlie après une longue séparation. Quelques moments plus tard, Charlie découvre les facultés particulières de son frère autiste et décide de les exploiter afin de se faire de l’argent au casino. Depuis leurs préparations vestimentaires jusqu’à l’entrée au casino et les talents de Raymond exploités par son frère, aucune scène n’est à laisser passer. Dustin Hoffman a d’ailleurs décroché un Oscar mémorable pour son interprétation majestueuse du personnage de Raymond. Des scènes qui exposent toute la frénésie du monde des jeux d’argent et qui ne vous donnent qu’une envie : enfiler votre veste et vous prélasser au bord des tables rondes des meilleurs casinos.