Le premier épisode de la saison 2 de The Last of Us enfin disponible sur Max introduit les nouveaux enjeux sans perdre de temps. Dès les premières minutes, un groupe de personnages inconnus rend hommage à des tombes, dont une jeune femme nommée Abby, laissant présager un lien direct avec les événements de la fin de la saison 1. Cette ouverture sobre inscrit la série dans une continuité narrative claire pour ceux qui ont suivi la première saison, tout en installant une tension nouvelle.

La saison 2 de The Last of Us démarre avec un épisode dense et chargé en tension

L’épisode opère ensuite un saut temporel de cinq ans. Joel et Ellie sont désormais en froid, conséquence directe des choix du passé. L’épisode souligne ce malaise à travers une scène de thérapie, dans laquelle Joel consulte une psychologue campée par Catherine O’Hara, un personnage ouvertement hostile à son égard car les comptes ne sont jamais totalement réglés. Cette séquence, à la fois intime et amère, vient souligner les failles internes du personnage de Joel, bien au-delà de ses choix de survie.

Pedro Pascal dans le rôle de Joel pour la Saison 2 de The Last of us sur Max

De son côté, Ellie participe à des patrouilles, affichant une attitude de défi face à l’autorité. Lors d’une mission, elle s’aventure dans un magasin abandonné malgré les recommandations, frôlant la catastrophe après une attaque inattendue d’un infecté aux réflexes particulièrement vifs. Un passage qui offre une retranscription habile de certaines mécaniques de jeu, comme l’utilisation d’objets pour distraire les ennemis. À son retour, elle doit s’expliquer devant un conseil, où Tommy, visiblement frustré, finit par céder sous le regard insistant de sa femme.

En parallèle, Ellie cache toujours la trace de sa morsure d’origine, dissimulée par un tatouage. Aucun détail n’est donné sur l’origine de celui-ci, mais le procédé rappelle la nécessité constante de masquer sa singularité dans un monde méfiant.

En fin d’épisode, Abby et ses compagnons approchent d’un camp fortifié, une scène que les joueurs reconnaîtront sans peine. À noter que la série, qui adapte The Last of Us Part II, semble avoir opté pour une structure en deux arcs parallèles, ce qui alimente les spéculations sur une éventuelle division de cette saison en deux parties distinctes.

Abby, dans The Last of Us Saison 2

En fond, le souvenir d’un passage dans un Seattle vidéoludique où un Cheesecake Factory était absent de son emplacement réel ajoute une touche ironique, puisque le restaurant est aujourd’hui fermé.

Faut-il plonger dans la Saison 2 de The Last of Us sur Max ?

La série The Last of Us poursuit son évolution en assumant pleinement l’héritage narratif du jeu tout en exploitant les possibilités propres au format télévisuel. Ce premier épisode de la saison 2 illustre bien cette démarche : les dialogues sont plus introspectifs, les enjeux relationnels prennent de l’ampleur et certains éléments, comme la thérapie de Joel ou les tensions politiques du camp, offrent une nouvelle lecture aux spectateurs, même familiers du jeu.

Le rythme plus posé pourrait surprendre, mais il reflète une volonté claire de creuser la complexité morale des personnages, plutôt que d’enchaîner les séquences choc. L’introduction d’Abby et des autres nouveaux visages marque aussi une transition vers une saison au ton plus sombre, où chaque action semble porter le poids du passé.

Si la narration garde ce niveau d’exigence, la série pourrait bien imposer sa propre identité, distincte mais complémentaire à celle du jeu original.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici