Il aura fallu attendre une décennie depuis la première apparition furtive d’Ezra Miller en tant que The Flash dans Batman v Superman: Dawn of Justice de Zack Snyder pour voir Warner Bros et DC donner naissance à un film solo pour le coureur écarlate. Une longue gestation marquée par divers obstacles. Mais, enfin, l’été 2023 a levé le voile sur la vision d’Andy Muschietti de ce personnage emblématique des comics.

Synopsis:
Les réalités s’affrontent dans The Flash lorsque Barry se sert de ses super-pouvoirs pour remonter le temps et modifier son passé. Mais ses efforts pour sauver sa famille ne sont pas sans conséquences sur l’avenir, et Barry se retrouve pris au piège d’une réalité où le général Zod est de retour, menaçant d’anéantir la planète, et où les super-héros ont disparu. À moins que Barry ne réussisse à tirer de sa retraite un Batman bien changé et à venir en aide à un Kryptonien incarcéré, qui n’est pas forcément celui qu’il recherche. Barry s’engage alors dans une terrible course contre la montre pour protéger le monde dans lequel il est et retrouver le futur qu’il connaît. Mais son sacrifice ultime suffira-t-il à sauver l’univers ?

Une entrée fulgurante dans le monde de The Flash

Le film débute sur une séquence trépidante où Batman (Ben Afleck) fait appel à Barry Allen, alias The Flash, pour une mission de sauvetage périlleuse à l’hôpital général de Gotham. Cette introduction rafraîchissante pose les bases de ce qui attend le spectateur. Le scénario prend une tournure émotionnelle avec la tentative de Barry de prouver l’innocence de son père, Henry, accusé à tort du meurtre de sa mère. En découvrant la Speed Force, Barry tente de voyager dans le temps, une action qui n’est pas sans conséquences.

La dynamique entre les personnages est à son comble lorsque Barry se heurte à une version plus jeune et immature de lui-même, conduisant à des complications majeures comme l’arrivée de General Zod (Michael Shannon) sur Terre. C’est à ce moment que l’intrigue s’intensifie et que le tandem Barry-Bruce Wayne doit faire appel à des renforts, révélant un Batman (Michael Keaton) différent de celui que connaît Barry.

Des performances à la hauteur

Bien que The Flash n’ait pas rencontré le succès escompté au box-office, il se démarque comme l’un des opus mémorables de l’univers cinématographique de DC. Ezra Miller campe avec brio son rôle de Barry Allen/The Flash, insufflant une touche d’humour geek au personnage. Cependant, c’est Michael Keaton qui vole la vedette, réenfilant le costume de Batman, offrant aux fans une prestation nostalgique qui donne clairement envie de nous replonger dans le film glauque de Tim Burton.

La qualité technique du film est également à souligner. Capturé en 4.5k et 8k sur des caméras Arri Alexa et Red Ranger Monstro, le film offre une expérience visuelle éblouissante, rehaussée par un HDR impressionnant qui sublime chaque détail, des motifs complexes du costume de Flash aux effets spéciaux captivants. La piste sonore Dolby Atmos TrueHD (en français et en VO !) enveloppe le spectateur, offrant une immersion totale dans l’univers du film.

Le film se dote également d’une pléthore de bonus, offrant des aperçus fascinants sur les coulisses, des déconstructions de scènes clés, et même un podcast exclusif. Ces suppléments, dignes des grands jours des éditions DVD, enrichissent considérablement l’expérience cinématographique.


Bonus du Blu-ray 4K de The Flash:

  • Making “The Flash”: Worlds Collide (1080p; 36:55) : Un excellent aperçu des coulisses de la réalisation du film, mettant particulièrement en lumière les défis posés par la production en pleine période de COVID.
  • Flashpoint: Introducing the DC Multiverse (1080p; 6:21) : Une présentation succincte de la version du multivers selon DC.
  • Let’s Get Nuts: Batman Returns, Again! (1080p; 8:31) : Un retour sur la réapparition de Michael Keaton dans le rôle du justicier masqué.
  • The Bat Chase (1080p; 6:50) : Une déconstruction de la séquence de poursuite initiale.
  • Saving Supergirl (1080p; 6:49) : Une déconstruction de la scène d’évasion de Supergirl.
  • Battling Zod (1080p; 5:36) : Une déconstruction de la bataille contre le Général Zod.
  • Fighting Dark Flash (1080p; 7:14) : Une déconstruction de la révélation finale de l’intrigue.
  • The Flash: The Saga of the Scarlet Speedster (1080p; 38:26) : Un regard sur l’histoire de The Flash, à travers les bandes dessinées, la télévision et le cinéma.
  • Supergirl: The Last Daughter of Krypton (1080p; 16:00) : Un aperçu de l’histoire de Supergirl, de ses débuts dans les bandes dessinées jusqu’à ses apparitions au cinéma et à la télévision.
  • Deleted Scenes (1080p; 14:13) : Dix scènes sont incluses.
  • The Flash: Escape the Midnight Circus Trailer (1080p; 1:03) : Une publicité pour le drama podcast/émission radio sérialisée.
  • The Flash: Escape the Midnight Circus (1080p; 93:43) : Le drama radio complet.
  • The Flash in Session: Escape the Midnight Circus (1080p; 1:58) : Un bref aperçu de l’enregistrement du podcast.

NOS NOTES ...
LE FILM
7
LE BLU-RAY
10
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Terry Ballieu
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.
avis-the-flash-en-blu-ray-4kAprès plus d'une décennie d'attente, Warner Bros et DC ont finalement présenté au grand écran la vision d'Andy Muschietti de The Flash. Bien que le film ait rencontré des défis considérables avant sa sortie, notamment des changements de direction et des problèmes légaux pour sa star, le résultat final est une aventure palpitante qui explore les conséquences du voyage dans le temps. Toutefois, malgré ses qualités indéniables et la performance mémorable de Michael Keaton en tant que Batman, le film n'a pas su captiver le box-office. Cela dit, du point de vue technique, "The Flash" brille par sa réalisation visuelle et sonore exceptionnelle, rendant justice à l'héritage du personnage et offrant aux fans une expérience immersive. L'attention portée aux détails dans les fonctionnalités spéciales rappelle également l'âge d'or des bonus de DVD, témoignant de l'amour et du soin que le studio a investis dans cette sortie.

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