Nous avons eu la chance d’assister à un Live privé afin de découvrir du Gameplay concernant Ghostwire: Tokyo. Ce live nous a permis de visiter la zone de Shibuya, mais également des mécaniques de gameplay encore inconnue. Cependant, il est important de mentionner que cette preview se base uniquement sur un rendu visuel sans prise en main. La vidéo de présentation a duré environ 30 minutes, mais en aucun cas nous n’avons pu jouer au titre. Cet avis se basera donc juste sur des perceptions. Notre test complet et détaillé sera disponible le jour de la sortie du jeu.
Tokyo comme vous ne l’avez jamais vu
Lors de la présentation, nous avons pu découvrir une partie de Tokyo, le célèbre quartier de Shibuya. Si on retrouve l’iconique passage pour piéton, le quartier en lui-même arbore un design macabre sur un ton mythologie japonaise. En effet, la ville n’est plus ce qu’elle était, outre les nombreux ennemis et monstres sortis tout droit du folklore asiatique, Shibuya est totalement défiguré. La ville a vu pousser de la terre divers monolithes et arbres magiques, il persiste un épais brouillard qui rend la visibilité difficile et ajouter à cela des rues entièrement déserte.
Sur le point de la représentation et sur le visuel, il faut admettre que le studio Tango Gameworks a fait très fort. Le jeu mélange parfaitement bien l’architecture tokyoïte avec le mystique et l’ambiance folklorique. Ceux qui ont déjà eu la chance de s’y rendre ne pourront être que nostalgiques à la vue du travail réalisé et la ressemblance avec le vrai quartier de Shibuya.
Des combats agressifs
Ghostwire: Tokyo a un choix énorme concernant son bestiaire, et même si dans la présentation, nous n’avons vu que des Tengu et des créatures ressemblant à Slender Men, nous sommes persuadés qu’il reste beaucoup d’atrocités à découvrir. Et pour lutter contre ses monstres, vous disposerez de pouvoirs. Le gameplay est du Made in Bethesda à 100% selon nous. Avec votre main, vous devrez faire moult symboles et lancer des boules magiques afin de détruire vos ennemis. S’ils sont suffisamment affaiblis, vous découvrirez une partie du corps semblable à une âme, vous devrez attaquer cette âme par un sortilège et une combinaison assez agréable à regarder afin de le détruire définitivement. Vous disposerez également d’armes comme un arc à flèche afin de neutraliser plus rapidement et plus discrètement les entités.
Vous aurez bien évidemment de compétences et d’attaques différentes qui devront être débloquées durant votre partie. À noter que vous pourrez parcourir les zones comme bon vous semble et autant dire que le jeu se veut être très verticale. En effet, vous devrez par moment vous rendre sur le haut des bâtiments afin de trouver divers items, purifier des zones et annihiler vos ennemis. Le jeu se veut assez nerveux au niveau des combats, les monstres sont très agressifs et ne vous laisseront que peu de répits. Vous devrez donc toujours être sur vos gardes, prêt à vous battre à tout moment.
Visuellement, c’est du Bethesda
Dans l’ensemble, il faut avouer que Ghostwire: Tokyo n’est pas une claque. Le jeu dispose de beaux décors et de rendu assez graphique par moment, mais sans plus. On ressent l’envie du studio de vouloir représenter au mieux Tokyo et le pari est réussi. Reste qu’il faut admettre que nous sommes loin des standards actuels. Et la raison est simple, car Tango Gameworks et comme tous les studios travaillant pour Bethesda sont plus concentrés sur le gameplay et l’expérience apportés que sur le rendu visuel. Quoi qu’il en soit, le jeu est loin d’être moche et il nous est arrivé d’admirer plusieurs jeux de couleurs ou paysages extrêmement bien réalisés.
Au final, il reste encore une fois fort difficile de se prononcer sur une simple vidéo sans prise main. Cependant, le titre peut facilement trouver des adeptes à travers les fans du Japon ou du folklore japonais. À voir si cette recette et la faible communication autour du jeu réussiront à convaincre le plus grand nombre. Nous restons curieux et nous avons hâte de pouvoir y jouer afin de nous faire un véritable avis dessus. Pour cela, rendez-vous le 25 mars en exclusivité temporaire sur PlayStation 5.