Final Fantasy 7 Rebirth fait peau neuve sur PS5 Pro. Grâce à la nouvelle technologie PlayStation Spectral Super Resolution (PSSR), le titre de Square Enix bénéficie d’une qualité visuelle nettement améliorée. Fini les graphismes flous et les résolutions basses. La console surboostée de Sony permet d’atteindre un niveau de détail inégalé, offrant aux joueurs une expérience bien plus aboutie, le tout en maintenant un framerate stable à 60 images par seconde.
Mais alors, qu’est-ce qui change vraiment entre la version standard de la PS5 et cette version Pro ? Les experts de Digital Foundry ont récemment passé en revue les nouveautés visuelles, les performances améliorées et les défis que la console doit encore relever.
Final Fantasy 7 Rebirth sur PS5 Pro élève le niveau des graphismes
Le passage sur PS5 Pro permet de corriger de nombreux défauts visuels rencontrés sur la version classique. La résolution et la netteté de l’image ont été revues à la hausse, offrant ainsi des rendus beaucoup plus fins, notamment lors des scènes d’exploration en monde ouvert. On peut enfin profiter de textures de peau précises, avec des détails étonnants, comme les pores visibles sur le visage des personnages ou encore les brins de cheveux de Tifa qui se distinguent avec une clarté remarquable.
L’amélioration ne s’arrête pas là. Les paysages, souvent un peu ternes sur la PS5 classique, prennent une toute autre dimension avec la PS5 Pro. La console boostée gère bien mieux les détails complexes comme le feuillage ou les textures à haute fréquence. Vous vous souvenez du rendu flou des buissons ou des arbres en arrière-plan ? Désormais, chaque élément de l’environnement est bien défini et stable, même lors des mouvements rapides de caméra.
En combat, le résultat est tout aussi impressionnant. La gestion des effets de particules et des animations gagne en fluidité, sans les artefacts visuels et le flou gênant de la version standard. Même les scènes les plus dynamiques conservent un niveau de détail élevé. Les combats paraissent plus nets et plus lisibles, une amélioration qui ravira tous ceux qui trouvaient l’action parfois brouillonne sur la PS5 de base.
le PSSR est le gros atout de la nouvelle console de Sony
Avec la PS5 Pro, Final Fantasy 7 Rebirth passe un cap grâce à l’upscaling PSSR, une technologie de reconstruction d’image exclusive à la console. Cet outil puissant permet de booster la résolution de manière impressionnante, en allant chercher une qualité visuelle proche du 4K, tout en maintenant une fluidité à 60fps.
La console n’a plus besoin de s’embarrasser d’une résolution native ultra élevée qui pourrait pénaliser les performances. Au lieu de ça, la PS5 Pro utilise une résolution interne fluctuante, souvent autour de 1152p à 1296p, pour ensuite la convertir en une image plus fine et détaillée grâce au PSSR. Résultat : vous avez l’impression de jouer à un jeu en 4K, sans les chutes de performance qui peuvent souvent gâcher l’expérience.
Les scènes de combat illustrent parfaitement cette évolution. Là où la PS5 classique peinait à maintenir la clarté des effets de particules et des animations rapides, la Pro garde tout sous contrôle. Même en plein chaos, l’action reste lisible, avec des détails bien plus précis sur les personnages et les décors environnants. Le rendu est à la hauteur des attentes, avec un flou de mouvement moins envahissant et des effets visuels plus nets.
Dans les phases d’exploration, l’upscaling PSSR brille aussi. Les textures complexes, comme les rochers ou les bâtiments, affichent un niveau de détail impressionnant, sans les désagréables effets de « ghosting » ou de scintillement qu’on pouvait voir sur PS5 standard. C’est surtout visible dans les espaces ouverts où la végétation et les structures fines ressortent avec une clarté bien supérieure.
Il reste des choses à améliorer du côté de la PS5 Pro
Malgré les améliorations notables apportées par la PS5 Pro, Final Fantasy 7 Rebirth n’est pas exempt de quelques bémols. La stabilité de l’image, par exemple, reste un point perfectible. Lors de certains mouvements de caméra ou dans les scènes plus complexes, des artefacts visuels peuvent apparaître. C’est moins prononcé que sur la version standard, mais encore perceptible, surtout si vous êtes attentif aux détails.
Un autre souci qui persiste, c’est la gestion des ombres et des lumières. Les petites végétations, comme les herbes et les fleurs, ne sont pas toujours bien intégrées dans l’environnement. Elles manquent de profondeur et d’ombres, ce qui les rend artificielles. Dans les zones urbaines ou peu éclairées, les problèmes de lumière indirecte peuvent aussi donner un rendu assez plat, avec des objets mal détachés du décor.
La technologie PSSR, bien qu’efficace pour améliorer la résolution, montre également ses limites. Dans certaines séquences, notamment lors de zooms ou de mouvements brusques, l’image peut perdre en précision et donner un effet de « flou » temporaire. Les cheveux de Tifa, par exemple, présentent parfois un léger scintillement, surtout en gros plan. Ce phénomène est dû à la nature même de l’upscaling qui, malgré ses qualités, n’atteint pas toujours le niveau de netteté d’un rendu natif.
Enfin, certains éléments de décor, comme les textures de faible qualité ou les zones qui apparaissent soudainement (le fameux « pop-in »), n’ont pas été corrigés par cette mise à jour. Ce sont des détails qui peuvent agacer, surtout quand le reste du jeu affiche un tel niveau de finition.
Malgré tout, ces petits défauts n’enlèvent rien à l’impression générale : la PS5 Pro propose une expérience visuelle bien supérieure, même si quelques ajustements supplémentaires seraient les bienvenus pour une immersion totale.
