La saga Call of Duty: Black Ops est l’une des plus complexes et engageantes de l’univers des FPS, couvrant près d’un siècle d’histoire fictive à travers cinq titres principaux. Cette série explore les opérations clandestines et les luttes secrètes de soldats opérant dans l’ombre, souvent pour des causes dont le grand public n’a jamais entendu parler. Pour comprendre pleinement l’histoire de Black Ops, il est primordial de remonter aux origines, bien avant le premier titre Black Ops, à une époque marquée par la Seconde Guerre mondiale dans World at War.

Les origines de la saga, ce n’est pas où vous croyez !

L’histoire commence en 1942, au cœur de la Seconde Guerre mondiale, dans le jeu Call of Duty: World at War. C’est ici que sont introduits des personnages clés qui deviendront centraux dans la saga Black Ops. Parmi eux, Viktor Reznov, un sergent de l’armée soviétique, et Dimitri Petrenko, un soldat silencieux mais efficace, sont des figures emblématiques. Reznov est un patriote profondément attaché à l’Union soviétique, tandis que Petrenko se réveille pour la première fois dans une fontaine de cadavres à Stalingrad après une attaque allemande qui a décimé son unité.

L'histoire des Black Ops commence avec World at War

Sous le commandement du général Dragovich, un personnage aux intentions obscures, Reznov et Petrenko se battent pour survivre dans un Stalingrad assiégé, malgré l’abandon apparent de leurs supérieurs. Ensemble, ils réussissent à prendre Berlin, mettant fin à la guerre en Europe et retournant en Russie en héros. Cependant, la fin de la guerre ne marque pas la fin de leur combat. Reznov et Petrenko continuent à servir sous Dragovich, aux côtés de Kravchenko, son bras droit. Mais les tensions ne cessent de croître entre Reznov et ses supérieurs, en particulier après leur mission de capture du scientifique nazi Frederick Steiner, responsable du projet Nova, une arme chimique redoutable.

En 1945, Dragovich teste le gaz Nova 6 sur ses propres hommes, provoquant la mort de Petrenko dans une chambre scellée. Reznov, bien qu’échappant à ce sort grâce à des commandos britanniques, voit la trahison de Dragovich marquer un tournant dans sa vie. En réponse, Reznov tente de détruire un navire contenant le gaz, un acte qui le conduit à être emprisonné par les autorités militaires soviétiques pour désobéissance.

Black Ops : Les fondations de la guerre froide (1961-1968)

L’histoire fait un bond dans le temps jusqu’en 1961, début de Call of Duty: Black Ops sorti en 2010. Alex Mason, un opérateur de la CIA, devient le personnage central de l’intrigue. Lors de la mission Operation 40, Mason est envoyé à Cuba pour assassiner Fidel Castro aux côtés de Frank Woods et Joseph Bowman. Si la mission semble réussie au début, avec l’élimination de Castro, leur évasion tourne mal, et Mason est capturé. Dans un rebondissement inattendu, Castro survit et livre Mason à Dragovich en tant que prisonnier de guerre.

Call of Duty Black Ops, la naissance d'une saga iconique

Pendant un an, Mason est soumis à des expérimentations psychologiques dans le goulag de Vorkouta, où il est constamment exposé à des messages codés, appelés « les chiffres ». C’est là qu’il croise à nouveau Reznov, également emprisonné depuis l’échec du projet Nova.

En octobre 1963, Mason et Reznov organisent une évasion spectaculaire de la prison, bien que les deux hommes soient séparés dans le chaos. À son retour aux États-Unis, Mason est convoqué par John F. Kennedy, qui l’autorise à assassiner Dragovich. Cependant, les visions troublantes de Mason, incluant celle de l’assassinat du président Kennedy, sont le résultat du lavage de cerveau infligé par Dragovich.

La mission suivante, Operation Flashpoint, envoie Mason, Woods, et Bowman au cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, pour éliminer Dragovich et sauver leur camarade Gregory Weaver. Bien qu’ils réussissent à détruire la fusée soviétique, provoquant une explosion massive, Dragovich est présumé mort, mais Mason reste sceptique. Une semaine plus tard, le 22 novembre 1963, JFK est assassiné à Dallas par Lee Harvey Oswald, et Mason est vu dans la foule, alimentant les soupçons sur son rôle dans cet événement.

Cinq ans plus tard, en 1968, en pleine guerre du Vietnam, Mason et son agent de liaison de la CIA, Jason Hudson, sont envoyés pour récupérer un transfuge russe à Hué, au Vietnam. Ce transfuge se révèle être Reznov, qui informe Mason que Dragovich a survécu et continue à produire du gaz Nova 6, tout en relançant le programme Ascension, lié aux mystérieux chiffres. Pendant ce temps, Hudson et Weaver interrogent le docteur Daniel Clarke, un ingénieur chimique travaillant pour Dragovich, mais avant qu’il ne puisse révéler tous ses secrets, il est assassiné par un agent du Spetsnaz.

De retour au Vietnam, Mason, Woods, et Bowman continuent leur mission en éliminant un poste avancé vietcong, découvrant plus d’informations sur la présence de Kravchenko et un avion russe abattu transportant du gaz Nova 6. Cependant, ils sont capturés par les forces de Kravchenko, et Bowman est brutalement tué par ces dernières. Pendant ce temps, Hudson et Weaver continuent de traquer le gaz Nova 6, localisant une base russe sur le mont Yamantau, où ils trouvent des informations cruciales avant de détruire la base.

En parallèle, Mason et Woods parviennent à s’échapper, mais la mission prend une tournure dramatique lorsque Kravchenko se suicide avec une grenade, supposément tuant Woods et Mason. Malgré ces pertes, Mason continue sa quête de vengeance contre Steiner, responsable du gaz Nova 6. En compagnie de Reznov (qui n’est qu’une hallucination), il s’introduit sur l’île de Rebirth, une base soviétique dédiée aux tests chimiques. Bien que Hudson et Weaver cherchent à capturer Steiner vivant, Mason le tue, croyant agir sous l’influence de Reznov.

Finalement, Mason est capturé et interrogé, révélant que Reznov est en réalité mort à Vorkouta, et que toutes les apparitions de Reznov depuis étaient le fruit de l’imagination perturbée de Mason, résultat des expériences psychologiques subies. Hudson découvre également que Mason a été programmé pour tuer Kennedy, mais que l’influence de Reznov a déformé cette programmation pour cibler Dragovich, Kravchenko, et Steiner.

Grâce à ses souvenirs, Mason identifie la station de diffusion des chiffres à bord d’un navire cubain, le Rusalka. Mason et Hudson s’y rendent, stoppent la diffusion, et Mason tue Dragovich, mettant fin à la menace de Project Ascension.

Black Ops Cold War : La montée des tensions (1981-1983)

Après les événements tumultueux de Black Ops 1, l’intrigue se déplace une décennie plus tard, en 1981, avec en novembre 2020 le jeu Call of Duty: Black Ops Cold War. Il s’agit du tout premier opus à offrir une version PS5 et Xbox Series, ainsi qu’un mode 120 fps sur ces nouvelles consoles. Cette période marque l’entrée en scène d’un nouveau personnage central, Russell Adler, un agent de la CIA chargé de traquer un mystérieux ennemi connu sous le nom de Perseus. Perseus est un opérateur clandestin qui, selon les renseignements, œuvre dans l’ombre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, planifiant des attaques contre l’Occident.

La Campagne de Black Ops Cold War fait marche arrière dans le temps

L’histoire commence avec Adler, Mason et Woods engagés dans une mission en Iran pour éliminer Arash Kadivar, un contact clé de Perseus. Bien que l’équipe réussisse à neutraliser Kadivar, ils découvrent que Perseus a l’intention de lancer une attaque majeure contre les États-Unis et ses alliés. Cette révélation plonge les services de renseignement américains dans une paranoïa croissante, incitant le président Ronald Reagan à autoriser une mission d’élimination de Perseus par tous les moyens nécessaires.

Sous le commandement de Adler, une équipe spéciale est formée, composée de Lawrence Sims, Helen Park, Lazar Azoulay, ainsi que Mason et Woods en soutien. Le joueur incarne un personnage nommé Bell, un protagoniste silencieux dont le passé est en partie déterminé par le joueur, mais qui a servi aux côtés de Adler et Sims pendant la guerre du Vietnam. Cette équipe se lance dans une série de missions à travers l’Europe, cherchant à démanteler les opérations de Perseus.

Une mission critique conduit Adler et Bell à infiltrer le quartier général du KGB pour obtenir des informations sur les agents dormants que Perseus pourrait activer via l’opération Greenlight, un programme américain secret qui a dissimulé des bombes à neutrons dans les grandes villes européennes. Les agents découvrent que Perseus a réussi à infiltrer l’opération et à voler les codes de détonation, mettant l’Europe entière en péril.

Après avoir rassemblé ces informations vitales, l’équipe se rend à Cuba pour affronter Perseus dans son repaire. Cependant, Perseus échappe à leur prise, bien qu’ils réussissent à récupérer des renseignements cruciaux. La situation devient encore plus tendue lorsque l’équipe est attaquée par les hommes de Perseus, ce qui conduit à la mort d’un membre de l’équipe, Lazar ou Park, selon les choix du joueur.

De retour à leur base d’opérations, Adler prend une décision radicale. Il commence à droguer Bell avec des substances psychédéliques pour lui faire revivre des souvenirs fictifs du Vietnam, révélant ainsi une vérité surprenante : Bell n’est pas celui qu’il pense être. En réalité, Bell est un ancien agent de Perseus que Adler a capturé et reprogrammé pour se retourner contre son ancien maître. Le joueur doit alors choisir de trahir Adler en conduisant l’équipe dans une embuscade, ou de rester fidèle et de mener l’équipe à Perseus.

Si le joueur choisit de rester fidèle, Bell guide Adler et les autres jusqu’à la base de Perseus, où ils parviennent à détruire les émetteurs qui auraient servi à déclencher les bombes. Perseus parvient cependant à s’échapper, se cachant à nouveau dans l’ombre, tandis qu’Adler jure de continuer à le traquer. Le jeu se termine par une confrontation finale entre Adler et Bell, où Adler élimine Bell pour s’assurer qu’il ne reste aucune « fin lâche » susceptible de compromettre la mission.

Black Ops 2 : De la guerre froide à l’ère numérique (1986-2025)

L’histoire de Black Ops se poursuit avec le second opus en 2012 sur PS3 et Xbox 360, qui introduit un nouvel antagoniste : Raul Menendez, un terroriste charismatique et redoutable, déterminé à se venger des États-Unis pour les souffrances infligées à sa famille. Entre les événements de Cold War et Black Ops 2, plusieurs événements importants se produisent, dont la capture de Frank Woods par Menendez en Afrique du Sud en 1986. Woods est brutalement torturé, mais il parvient à survivre, bien qu’il porte les séquelles de cette expérience.

Black Ops 2, la conclusion des Black Ops... avant le sixième opus !

En 1986, Alex Mason a pris sa retraite pour s’occuper de son fils David après la mort de sa femme. Cependant, il est tiré de cette retraite par Jason Hudson, qui lui demande de l’aider à secourir Woods en Angola. Cette mission, bien que réussie, marque un tournant dans l’histoire, car Mason rencontre pour la première fois Raul Menendez, qu’il blesse gravement à l’œil. Cette rencontre alimente la haine de Menendez envers Mason et son équipe.

Plus tard, en 1989, Mason et Woods sont déployés à Panama pour traquer un VIP connu sous le nom de Nexus Target. À leur grande surprise, ce VIP n’est autre que Menendez lui-même. Hudson ordonne à Woods de tirer, mais lorsque Woods appuie sur la gâchette, il réalise trop tard qu’il a tué un innocent. Cette manipulation fait partie du plan de Menendez pour capturer Hudson, Woods et David Mason. Dans un moment de vengeance, Menendez force Hudson à se sacrifier pour sauver David, tuant ainsi l’un des derniers membres de l’équipe originale de Black Ops.

L’histoire progresse alors de 30 ans pour atteindre l’année 2025,David Mason, maintenant adulte et surnommé « Section », suit les traces de son père en tant qu’opérateur des forces spéciales. Pendant ce temps, Menendez est devenu le leader d’une organisation terroriste mondiale, Cordis Die, qui cherche à attiser une nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Chine. David et son équipe sont chargés de traquer Menendez et de mettre fin à ses plans.

David "Section" Mason

L’une des missions les plus critiques de cette période se déroule en Myanmar, où David et son équipe découvrent que Menendez prévoit d’utiliser un nouvel élément rare, le cérium, pour déclencher une attaque cybernétique massive. Cette attaque vise à prendre le contrôle de la flotte de drones des États-Unis, mettant ainsi en péril la sécurité mondiale. Selon les choix du joueur, David peut réussir à sauver Karma, une hackeuse de génie, ou échouer, ce qui a un impact significatif sur l’issue de l’histoire.

Finalement, Menendez est capturé par les forces américaines, mais il parvient à manipuler un autre membre de l’équipe, Salazar, pour orchestrer son évasion et prendre le contrôle d’un porte-avions américain. Là encore, les choix du joueur déterminent le destin de plusieurs personnages, y compris celui de Menendez. Dans le scénario canonique, David affronte Menendez lors de l’assaut final sur son quartier général en Haïti. Menendez stoppe l’attaque des drones en les faisant s’autodétruire, ce qui plonge le monde dans le chaos alors que les nations commencent à s’accuser mutuellement.

Le joueur est alors confronté au choix ultime dans Black Ops 2 : tuer ou épargner Menendez. Si David tue Menendez, ce dernier devient un martyr pour sa cause, déclenchant une vague de violence mondiale. En revanche, s’il l’épargne, Menendez est emprisonné, mais il parvient à s’échapper plus tard, tuant un Frank Woods vieillissant avant de se suicider.

Dans Black Ops 2, les joueurs décident de tuer ou non Mendez

David Mason, selon les choix effectués tout au long du jeu, peut soit retrouver son père Alex, qui avait survécu après avoir été porté disparu pendant 30 ans, soit pleurer la perte de ses proches. L’histoire se conclut sur une note amère, reflétant les choix difficiles et les conséquences lourdes qui ont marqué la série Black Ops depuis ses débuts.

Le cas des chapitres suivants

Après la conclusion des événements de Black Ops 2, la série Call of Duty a continué avec deux nouveaux titres. Cependant, ces jeux s’éloignent de la trame narrative des précédents épisodes, introduisant des éléments qui les placent en marge de la chronologie principale de la saga Black Ops.

Call of Duty: Black Ops 3, sorti en 2015, se déroule en 2065, bien après les événements de Black Ops 2. Ce titre introduit un univers où la technologie cybernétique a radicalement transformé les guerres modernes. Les soldats sont maintenant équipés d’implants cybernétiques qui leur confèrent des capacités surhumaines, et la frontière entre l’homme et la machine devient floue.

Le jeu se concentre sur une équipe de soldats d’élite engagés dans une lutte contre une menace mondiale liée à l’intelligence artificielle et à des programmes de contrôle mental. Bien que certains thèmes récurrents comme la manipulation mentale et les programmes clandestins soient présents, BO3 est hélas nettement déconnecté de l’histoire des personnages classiques de la série, comme Mason, Woods, et Hudson.

L’absence de liens directs avec les événements précédents, ainsi que l’introduction d’un futur dystopique axé sur la technologie, font du troisième opus un chapitre à part dans la saga. Les événements du jeu sont largement autonomes, ne poursuivant pas la chronologie établie par Black Ops 1 et 2. De plus, l’intrigue de ce troisième opus principal se concentre davantage sur des questions philosophiques et éthiques liées à l’évolution technologique, plutôt que sur les intrigues politiques et militaires qui ont caractérisé les premiers jeux.

La saga se tourne vers l'hyper technologie et marque une coupure nette avec ses prédécesseurs

Quand au cas de ce cher Black Ops 4, sorti en 2018, il marque une rupture encore plus nette avec la chronologie narrative de la série. Ce jeu est assez particulier pour son absence de campagne solo, une première dans la série Call of Duty. Au lieu de cela, Black Ops 4 met l’accent sur trois modes de jeu principaux : le multijoueur, les zombies, et le mode battle royale appelé Blackout, au grand dam des fans qui n’ont jamais compris ce choix.

Le mode multijoueur et Blackout s’inspirent vaguement de l’univers de Black Ops, avec des personnages jouables et des cartes qui rappellent les jeux précédents, mais il n’y a pas de trame narrative substantielle qui les relie à l’histoire des autres titres. Le mode zombies, quant à lui, propose une série d’aventures indépendantes, souvent délirantes et déconnectées du réalisme de la chronologie principale. Les missions de spécialistes, bien que offrant un préquel aux événements de BO3, ne contribuent pas de manière significative à l’intrigue principale de la série.

L’absence d’une campagne narrative claire dans Black Ops 4 signifie donc qu’il n’y a pas de contribution directe à l’histoire de la série. Du coup, ce jeu n’a pas vraiment sa place dans cette chronologie, en particulier pour ceux qui cherchent à suivre l’évolution des personnages et des événements introduits dans les jeux précédents.

Black Ops 6, l’avenir est à nos portes mais ne fait pas table rase du passé

Call of Duty: Black Ops 6 marque un retour aux sources de la saga, tout en introduisant de nouvelles dimensions qui le connectent aux événements passés. Ce nouveau shooter ambitieux, qui se déroule au début des années 1990, s’ancre dans un contexte historique réel, notamment en pleine période de tension post-Guerre froide, tout en poursuivant les thèmes de trahison et de manipulation introduits dans les titres précédents.

L’intrigue principale de Black Ops 6 se concentre sur l’infiltration du gouvernement américain par des forces hostiles, et le joueur incarne un membre d’une équipe d’élite qui doit travailler en secret pour éliminer cette menace. Cette mission rappelle évidemment les opérations clandestines qui ont marqué les jeux précédents, surtout les manipulations psychologiques et les complots politiques de Black Ops 1 et Cold War.

Le soft prévu pour le 25 octobre prochain signe le retour de personnages emblématiques comme Frank Woods, qui joue un rôle clé dans la narration, ce qu’on découvrira à la Gamescom lors de la bande-annonce du mode Campagne. Son retour, après avoir été teasé dans Warzone et confirmé dans la présentation officielle, renforce le lien avec les anciens jeux de la série. Woods, maintenant en retrait dans un manoir servant de base d’opérations, guide les joueurs à travers des missions qui explorent les conspirations internes au gouvernement américain, écho direct aux complots de Cold War.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici