Les jeux en monde ouvert ont souvent pour cadre des révolutions, des guerres et des univers fascinants où le joueur est plongé au cœur d’une lutte contre une force maléfique omniprésente. C’est une formule qu’Ubisoft a souvent privilégiée pour ses titres, et avec la magnifique lune alien de Pandora, Avatar: Frontiers Of Pandora semble être le candidat idéal pour ce type d’approche.
Une évolution de la formule Ubisoft avec Avatar ?
Le plus intrigant avec Avatar: Frontiers Of Pandora est qu’il pourrait offrir au studio Massive Entertainment l’opportunité de repenser et d’améliorer la formule habituelle d’Ubisoft en matière de jeux en monde ouvert, surtout à un moment où le genre commence à montrer des signes de lassitude.
Selon le premier aperçu du site anglophone Gamespot, le soft se fond bien dans le canon établi des jeux en monde ouvert d’Ubisoft. L’aventure emmène le joueur à accomplir des quêtes, collecter des plantes, chasser des animaux pour l’artisanat et libérer des bases de l’emprise ennemie. le site évoque en surface la série Far Cry, tout en incorporant également des éléments RPG, rappelant un peu les jeux The Division de Massive, le tout agrémenté d’une touche extraterrestre.
Du côté de chez IGN, les journalistes n’ont pas pu s’empêcher non plus de comparer le titre à la célèbre série des Far Cry. Avatar exploite la nature sauvage de Pandora, offrant un système de parkour en jungle, rappelant le freerunning de Mirror’s Edge. Le joueur, un Na’vi, navigue agilement à travers la jungle dense, les techniques de mouvement s’intégrant naturellement dans l’exploration et les quêtes. L’une d’elles permet de voler sur un Ikran, bien que le vol soit moins captivant que le parkour.
« Avec ses systèmes de parkour en jungle, sa monture volante, et son accent accru sur l’harmonie avec le monde naturel, il apporte au moins quelques modifications notables à la formule.«
Les activités pacifiques alignées sur la nature d’Avatar ajoutent une dimension tranquille, bien que certains éléments nécessitent une meilleure signalisation pour éviter la frustration. En dépit de similitudes avec Far Cry, les innovations apportées promettent une expérience rafraîchissante et immersive dans l’univers d’Avatar.
Enfin, Game Informer souligne l’importance des déplacements aériens qui viennent clairement enrichir l’expérience de jeu : « Dans cette version en monde ouvert de Pandora… les joueurs peuvent monter des montures à travers de grands champs ouverts en bas, attaquer un avant-poste de la RDA, puis sauter sur leur Ikran et prendre les airs, où ils peuvent voler à travers les recoins et les anfractuosités des montagnes imposantes (et parfois flottantes) de Pandora« .
La question centrale reste de savoir à quel point ces tentatives d’immersion fonctionnent réellement. L’impression générale est que le titre peut facilement désorienter le joueur, notamment en raison de sa densité. Toutefois, avec des éléments tels que le vol sur un ikran pour se déplacer plus rapidement, ou l’importance de la stratégie lors des combats, il semble que Avatar: Frontiers Of Pandora soit bien armé pour offrir une expérience de jeu unique. L’approche moins guidée du titre semble lui être bénéfique. Si Massive Entertainment parvient à équilibrer exploration et guidance, alors Avatar: Frontiers Of Pandora pourrait bien représenter une nouvelle frontière pour les jeux en monde ouvert.
Avatar: Frontiers Of Pandora sortira le 7 décembre sur PS5, Xbox Series X/S et PC.