Le récent rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft marque un tournant majeur dans l’industrie du gaming, propulsant la marque Xbox vers de nouveaux horizons. Avec des franchises emblématiques telles que Call of Duty, World of Warcraft, Diablo, Overwatch et Starcraft désormais sous son aile, l’avenir semble prometteur, bien que semé d’interrogations.

Une intégration progressive dans le Xbox Game Pass

Lors d’une entrevue sur la chaîne officielle Xbox sur YouTube, Phil Spencer, la figure emblématique de la marque, a évoqué l’avenir d’Activision Blizzard King après son acquisition. Il souligne que malgré l’enthousiasme engendré par cette fusion, les jeux de l’éditeur ne feront pas leur apparition sur le Xbox Game Pass avant 2024. Une intégration progressive qui rappelle celle de Bethesda, dont les titres ont mis du temps avant de rejoindre le service d’abonnement de Microsoft. L’année 2024 paraît lointaine, mais elle marque le début d’une collaboration qui, selon Spencer, vise un partenariat à long terme, précisant que l’absence de lancement immédiat de jeux sur Game Pass est compensée par son excitation quant aux perspectives futures.

Le très attendu Call of Duty Modern Warfare 3 disponible en novembre 2023
Call of Duty, l’un des atouts majeurs de ce rachat d’Activision Blizzard King par Microsoft

L’attente autour de l’intégration des titres phares tels que Call of Duty sur le Xbox Game Pass est palpable, mais Spencer prône une approche mesurée. Il souligne que l’acquisition s’inscrit dans une vision à long terme, où l’intégration des jeux se fera graduellement, une stratégie qui semble privilégier la qualité et la continuité plutôt que l’immédiateté.

L’exclusivité : une question épineuse

L’acquisition soulève également la question épineuse de l’exclusivité, notamment en ce qui concerne la franchise Call of Duty. Un sujet brûlant dans un contexte où l’exclusivité peut constituer un levier stratégique majeur dans la compétition entre les plateformes. Cependant, Phil Spencer assure vouloir maintenir une parité totale pour le shooter sur PC, Xbox, PlayStation, et même Nintendo, écartant ainsi toute velléité d’exclusivité au profit de la Xbox. « Nous n’avons pas pour objectif d’utiliser Call of Duty pour vous inciter à acheter une Xbox, » affirme Spencer, mettant en lumière une volonté de ne pas aliéner la base de joueurs existante sur d’autres plateformes.

La richesse du catalogue d’Activision Blizzard King ouvre également la porte à une éventuelle résurrection de franchises adorées mais tombées dans l’oubli. Des titres comme Spyro, Skylanders, Guitar Hero, Tony Hawk, et The Lost Vikings pourraient-ils connaître une seconde jeunesse ? Phil Spencer tempère les attentes, affirmant que toute renaissance devra être portée par des équipes passionnées et non motivées uniquement par le gain financier.

La possibilité d’un retour de Guitar Hero fait également l’objet de discussions animées auprès des joueurs suive à son évocation récente, dans un contexte où son concurrent direct, Rock Band, continue d’alimenter le marché avec du contenu régulier pour Rock Band 4.

L’acquisition d’Activision Blizzard King par Microsoft marque un chapitre prometteur dans l’histoire de la Xbox. Les prochaines années seront révélatrices de la capacité de Microsoft à capitaliser sur ce portefeuille étoffé de franchises, et de répondre aux attentes de la communauté gaming. L’attente est grande, et l’avenir de Xbox s’annonce riche en développements et en opportunités, bien que la prudence et une intégration mesurée semblent être les maîtres-mots de cette nouvelle ère.

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