Si on nous avait dit quelques années auparavant qu’un jeu de chèvre en monde ouvert pouvait concurrencer GTA sur le plan de l’amusement primaire, nous aurions rigolé. Mais c’est bien ce qui s’est passé avec Goat Simulator. On pensait au début à  une vaste blague. Mais nous voilà aujourd’hui à tester un troisième deuxième épisode toujours plus loufoque. Oui, Goat Simulator 3 est né ce 17 novembre et conserve son identité de jeu-farce qui n’a pour but que de permettre à chacun de se défouler avec des objectifs aussi dingues que variés.

D’ailleurs, pour la petite histoire, les développeurs nous ont confié à la Gamescom que Goat Simulator 2 n’existait pas tout simplement, car le projet a été perdu. Autant aller de l’avant, dans ce cas !

Le jetpack est l'élément indispensable dans Goat Simulator 3

Goat Simulator 3 ne fait pas dans la légèreté

Le principe est toujours le même sauf que cette suite va encore plus loin dans les possibilités. La chèvre que le joueur contrôle est capable de sauter, grimper, faire des saltos, s’accrocher aux PNJ et au décor avec sa langue et même conduire des voitures ! Le but du jeu est de terminer tous les défis du monde ouvert et certains demandent vraiment d’user de son imagination et jongler avec les acrobaties pour être réussis.

A l’issue de chaque défi et sur certains points cachés de la map se trouvent des récompenses et de la monnaie destinées à embellir (ou enlaidir ?) notre chèvre ou même lui faire changer de forme. On peut alors opter pour une girafe, un cochon gras ou, pourquoi pas, un requin marteau sur une planche à roulettes. Franchement, on se demande si les développeurs n’ont pas fumé du crack pendant le développement du jeu, mais on doit en tout cas saluer leur audace. Les accessoires destinés à notre petit animal sont assez variés, mais, disons-le, tous plus ridicules les uns que les autres, et c’est typiquement ça qui fait toute l’essence du jeu. De toute façon, on commence l’aventure avec une chèvre bigleuse à la langue pendante. On ne peut pas faire bien pire !

Un monde ouvert trop inspiré pour une simple chèvre

Quand on parle d’objectifs à réaliser, ce n’est jamais bien compliqué, mais ils prouvent que le studio est très créatif. On nous demande d’effectuer des cascades et figures avec notre animal, sauver quelqu’un de la noyade, se rendre sur le plus haut sommet de la map, participer à des élections présidentielles et influencer le vote, pêcher à la dynamite…

Ceci dit, la manière dont certaines missions doivent être accomplies manque un peu de clarté et à moins de ne trouver l’astuce par soi-même, ce n’est vraiment pas toujours évident de trouver la solution ce qui implique que le joueur pourra bloquer sur une bêtise. A noter aussi que toutes ces missions ne se valent pas vraiment. Certaines sont loufoques et nous ont franchement fait rire alors que d’autres sont grand intérêt.

Le se réalise tout sur un terrain de jeu totalement ouvert (si, si, vous pouvez aller n’importe où, surtout avec le jet pack !) qui varie ses paysages depuis une énorme scierie en passant par une ferme, une ville, une île… Le terrain de jeu est très très grand pour ce qu’on a à y faire, histoire que le joueur puisse un peu changer d’air plutôt que de rester dans un même environnement. Et ça, c’est pas plus mal pour s’aérer les neurones.

De la coopération, enfin !

Oui, l’élément le plus attendu de Goat Simulator 3 est son mode coopération à 4 joueurs qui déballe même une série de mini-jeux pour que tout le monde puisse avoir un rôle à jouer. Il y a un cache-cache géant, un touche-touche, un mode Roi de la colline et même un autre qui semble être un clin d’oeil à Splatoon en demandant aux joueurs de repeindre l’environnement. Celui qui aura peint le plus de surface aura gagné.

Jouez en coopération à Goat Simulator 3, c'est encore plus fun

Clairement, cette expérience multijoueur est l’une des plus barrées de cette génération et se doit d’être essayée pour quiconque possède le jeu puisque c’est clairement l’élément qui différencie le plus ce nouvel opus de son prédécesseur.

Une expérience qui va vous rendre chèvre

Goat Simulator 3 fait partie d’une catégorie rare de jeux, ou du moins en voie de disparition, où le fun règne en maître sur tout autre aspect. Coffee Stain Studios prouve qu’il est possible de s’amuser avec un rien. Un humour premier degré agrémente le tout pour une expérience de jeu qui ne nécessite aucun cerveau. Et le plus surprenant, c’est que la sauce prend presque instantanément. La simulation de chèvre revient en plus grande, plus variée et plus ingénieuse que jamais tout en garantissant aux joueurs un monde ouvert assez qualitatif que pour laisser libre cours à leur imagination.

Points positifs:

  • Un jeu sandbox où la folie occupe tout l’espace ambiant
  • Des accessoires pour costumer notre chèvre et même de quoi changer d’animal
  • Une map vraiment grande avec des décors variés
  • Des objectifs tous plus barrés les uns que les autres
  • De nombreuses références disséminées
  • On se retrouve à faire n’importe quoi durant des heures, zombifiés par la bêtise insolente du gameplay

Points négatifs:

  • Quelques petits soucis de caméra
  • Notre chèvre glisse parfois entre le décor, ce qui fait rater certains mouvements
  • Certains objectifs sont un peu ennuyeux et font office de remplissage
  • Visuellement très basique

Fiche technique de Goat Simulator 3:Éditeur : Plaion
Développeur : Coffee Stain Studios
Date de sortie : 17 novembre 2022 sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X|S et PC
Type : Sandbox
Langue : Anglais sous-titré français

NOS NOTES ...
NOTE GLOBALE
8
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Terry Ballieu
Juste un homme qui donne vie à ses idées du haut de son clavier. Curieux de technologies et toujours enthousiaste pour les sorties vidéoludiques, je tâche de rester neutre sur un terrain ou une guerre de consoles inutile fait rage.
test-goat-simulator-3Goat Simulator 3 fait partie d'une catégorie rare de jeux, ou du moins en voie de disparition, où le fun règne en maître sur tout autre aspect. Coffee Stain Studios prouve qu'il est possible de s'amuser avec un rien. Un humour premier degré agrémente le tout pour une expérience de jeu qui ne nécessite aucun cerveau. Et le plus surprenant, c'est que la sauce prend presque instantanément. La simulation de chèvre revient en plus grand, plus varié et plus ingénieux que jamais tout en garantissant aux joueurs un monde ouvert assez qualitatif que pour laisser libre court à leur imagination.

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