Lors de l’Opening Night Live de la Gamescom, l’éditeur Plaion (ex Koch Media) a offert à Dead Island 2 une nouvelle révélation en grande pompe près de 9 ans après sa première apparition. De sortie en début d’année prochaine, le soft était déjà jouable au salon du jeu vidéo et nous avons pu poser les mains sur une démo d’environ 30 minutes sur une manette tâchée de sang et de sueur. Alors, plus fort que Dying Light 2 ?
Dead Island 2, ça raconte quoi ?
Pour cette suite, Dambuster a imaginé un scénario catastrophe à Los Angeles. Le classique virus zombie a frappé la ville et a forcé les militaires à se retirer. En incarnant l’un des 6 personnages jouables, le joueur se rendra compte que ceux-ci possèdent la faculté de résister à cette infection et d’en adopter certains pouvoirs. En effet, les personnages auront droit à un mode rage (qui s’active par appui sur les deux joysticks) qui les enveloppera d’une aura d’agressivité sanglante les protégeant un peu plus des assauts ennemis et augmentant considérablement les dégâts à mains nues.
Après ça, la suite se déroule comme vous pourriez l’imaginer. Les découpes de zombies se font par centaines et il est important de nettoyer les rues de la ville avant de progresser dans cette aventure inspirée des séries B.
Un jeu qui se prend moins au sérieux que la concurrence
En effet, Dead Island 2 est un jeu d’horreur qui ne cherche pas forcément à installer une ambiance pesante et morbide. Au lieu de ça,le titre cherche plutôt à installer une vision infernale, gore et vibrante des choses avec une pointe d’humour noir pour que l’action se déroule dans une ambiance finalement fun.
Les décors sont assez riches et colorés. Depuis les plages luxueuses de la côte américaine aux ruelles sombres en passant par une fête foraine déserte, mais lumineuse, les développeurs ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de façonner des environnements où le danger peut survenir de n’importe quel recoin.
Moins de liberté que souhaité dans Dead Island 2
Ne croyez toutefois pas qu’il s’agit d’un monde ouvert. Même s’il en donne clairement l’impression, Dead Island 2 est ce qu’on peut qualifier de semi-monde ouvert. C’est-à-dire que l’aventure est finalement dirigiste, mais s’accorde régulièrement de vastes zones à explorer en profondeur. On est loin de la liberté qu’offre la mécanique de Parkour de Dead Island 2. Ne vous attendez donc pas à vous faufiler dans les quatre coins de L.A. comme bon vous semble.
Toujours en est-il que le jeu s’avère plus beau qu’espéré. On ne va pas cacher que le premier opus, même s’il date maintenant de pas mal d’années, n’était pas une vitrine technologique. Son successeur s’en tire fort heureusement bien mieux. Lors de notre session de jeu, nous avons été impressionnés par les effets d’ombre et de lumière qui jouent une part importante dans l’expérience de jeu, surtout lors des longues phases d’exploration en pleine nuit.
Le jeu se rend accessible à un vaste public
Les contrôles restent en revanche plutôt classiques. Entendez par là que les habitués du genre n’auront aucun mal à prendre leurs repaires. Le titre de Dambuster comporte une variété d’armes impressionnantes pour découper, électrocuter, brûler ou exploser les zombies. Un vrai défouloir ! Chaque arme à ses propres spécificités, ce qui donne une belle variété dans les affrontements qui peuvent rapidement devenir stressants si plusieurs créatures entourent notre pauvre survivant(e).
Bref, vous l’aurez compris, ce premier contact est plutôt réjouissant. Si vous êtes du genre à sauter sur tous les jeux de zombies qui sortent, Dead Island 2 est très certainement fait pour vous. À mi-chemin entre un Dead Rising et Dying Light, il opte pour le fun et l’action plutôt que la morosité habituelle du post-apo. Le cadre de jeu, la ville de Los Angeles, est un choix idéal pour une agréable touche d’exotisme, ce qui rappelle aussi forcément les origines du jeu présentées dans un trailer tout aussi dépaysant en 2014.
Le jeu est attendu le 3 février 2022 sur PS4, PS5, Xbox, Google Stadia et PC (Epic Games Store).