Quelque temps après avoir sorti son micro Quadcast, HyperX est revenu en 2020 avec une seconde version, le Quadcast S. La principale différence entre ces deux modèles est l’esthétique du filtre anti-pop interne. Là où le modèle original optait pour un rouge uni propre à la marque, son petit frère permet un affichage RGB personnalisable grâce au logiciel NGENUITY. Mais qu’est-ce qui fait de ce modèle un micro si prisé des créateurs de contenu ?
Le HyperX Quadcast, un modèle de référence pour le streaming
L’esthétique du HyperX Quadcast S est assez sobre une fois éteint. L’appareil est noir, alliant le métal à un plastique de qualité. Il dispose d’un pied détachable, laissant apparaître un pas de vis pour l’y accrocher à un bras articulé par exemple, ainsi que d’élastiques permettant d’amortir les chocs du bureau. Sur le dessus se trouve probablement l’un des points forts de ce micro, un gros bouton tactile couvrant toute la surface et permettant de couper la captation. Une fois actionné, le micro s’éteint. Un repère visuel très efficace, et son activation ne nécessitant qu’une très légère pression, le créateur évite ainsi un bruit parasite à chaque activation / coupure. L’ergonomie est ainsi optimale.
Comme nous le disions plus haut, l’une des seules différences fondamentales entre les deux Quadcast est le filtre anti-pop interne. Sur le HyperX Quadcast S la grille alvéolée permet de dégager un effet RGB vif, dont les couleurs et les animations peuvent être définies dans le logiciel NGENUITY. D’ailleurs, c’est à peu près la seule option utile que propose le logiciel, qui n’a jamais démontré une grande polyvalence lors des tests d’autres produits de la marque comme le casque Cloud II Wireless.
C’est du plug-and-play pour PC et PS4
Lors de nos essais, ce filtre anti-pop s’est révélé plutôt efficace, même s’il faut avouer qu’un filtre externe comme celui du Razer Seiren Elite l’est encore plus. On se retrouve malgré tout à entendre certains petits bruits de bouche gênants qui devront être maîtrisés, si possible, avec une table de mixage physique ou virtuelle.
En dessous de cette grille et du système de suspension à élastique, sur la face arrière, se trouvent les ports du micro. Pour cette seconde version, HyperX a opté pour une entrée USB-C, ce qui ne change pas fondamentalement les qualités intrinsèques du modèle puisqu’on le branchera de toute façon en USB-A sur le PC avec le câble tressé de 3 mètres fourni. Juste au-dessus, nous avons une entrée analogique 3,5mm pour le monitoring et pour y brancher un casque ou des écouteurs. Parfait pour la maîtrise du son. Encore un point gagné pour l’ergonomie.
Le HyperX Quadcast s’adapte avec différentes captations
Sur le pourtour du bas se trouve un potentiomètre en plastique doux et fluide qui permet à l’utilisateur de régler le gain du micro pour ne pas avoir de saturations lorsqu’il parle. Là où le HyperX Quadcast S montre démontre sa très grande polyvalence, c’est au niveau de son sélecteur de directivité du micro.
Sur les 4 positions dont dispose le potard, l’utilisateur peut choisir entre une captation stéréo, omnidirectionnelle, cardioïde ou bidirectionnelle. Le streameur utilisera le plus souvent le système cardioïde pour éviter les sons environnants et, de toute façon, le changement ne se fera que très rarement voir jamais. Cela dit, on peut créer d’autre contenu à l’aide de cette sélection comme des enregistrements musicaux et des interviews en face à face.
Un rendu sonore très convaincant et professionnel
À l’instar de son prédécesseur, puisque les spécificités techniques ne bougent pas d’un poil, le HyperX Quadcast S délivre un rendu sonore bien balancé avec une bonne chaleur au niveau des basses et une clarté exemplaire. Son utilisation en streaming ou pour l’enregistrement de vidéos est hautement recommandée tant la qualité est au rendez-vous. On précise encore une fois que cette qualité peut être encore améliorée avec une table de mixage virtuelle ou physique, mais le micro se suffit vraiment à lui-même et ne nécessite aucun réglage pour garantir un discours agréable à l’écoute.
Proposé à environ 50€ de plus que son prédécesseur, soit de 180€ à 200€ en moyenne, ce HyperX Quadcast S n’a globalement pas de grands défauts. On notera juste un filtre antipop un peu laxiste, et on aurait plutôt aimé un modèle sans RGB, mais livré avec une bonnette plus isolante. On adore tout particulièrement la surface tactile de coupure micro très réactive et l’extinction de l’éclairage signalant la coupure de manière claire. Couplé à un rendu sonore nativement très précis et chaleureux, il s’agit très certainement de l’un des modèles incontournables de ces deux dernières années. Si toutefois faire sensation sur le web avec un setup RGB ne vous intéresse pas, vous pourrez économiser un peu plus sur le modèle classique aux mêmes spécificités techniques.
Points positifs:
- Un très bon rendu sonore
- Les multiples directions de captation, même si on ne les utilisera pas tous
- Un design élégant, l’effet RGB au top
- L’entrée jack 3,5mm pour le monitoring
- Un modèle très ergonomique dans l’ensemble
Points négatifs:
- L’amortisseur de chocs avec élastiques, pas si efficace
- Le filtre anti-pop interne moins efficace qu’escompté
Fiche technique du HyperX Quadcast S:
Consommation d’énergie | 5V 220mA (lumière blanche) |
Fréquence d’échantillonnage/débit binaire | 48kHz/16-bit |
Élément | microphone électrostatique à électret |
Type de condensateur | trois condensateur de 14mm |
Diagramme polaire | stéréo, omnidirectionnel, carbioïde, bidirectionnel |
Réponse en fréquence | 20Hz–20kHz |
Sensibilité | -36dB (1V/Pa à 1kHz) |
Longueur du câble | 3m |
Poids | Microphone: 254g Pied amortisseur : 360g Total avec cordon USB : 710g |
Éclairage | RGB (16 777 216 couleurs) |
Effets lumineux | 2 zones2 |
Type de connexion | USB-C vers USB-A |
Sortie casque | |
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Impédance | 32 Ω |
Réponse en fréquence | de 20Hz à 20kHz |
Puissance maximale | 7mW |
THD | ≤ 0,05%( 1kHz/0dBFS) |
SNR | ≥ 90dB (1kHZ, RL=∞) |