Sorti le 25 mai dans nos salles obscures, le film Warcraft : Le commencement est le projet que s’est donné Duncan Jones sous la tutelle de Blizzard. Projet ambitieux et onéreux avec un budget de 160 millions de dollars qui promettait de nous en mettre plein les yeux avec la production d’un film en ILM (Industrial Light and Magic) tout comme Avatar l’avait fait il y a quelques années.

Comme a notre nouvelle habitude, c’est au cinéma Le Palace de Liège que nous avons découvert cette nouvelle trilogie made in Blizzard lors de la soirée de lancement organisée entre autres par les magasins ToyPlanets et The Dark Size. A notre arrivée, tout était là pour nous immerger dans cet univers fantastique. Du maquillage sur le visage pour choisir notre camp entre la Horde et l’Alliance, des combats à l’épée menés par des personnes déguisées dans le hall principal, animation, jeux dans la salle et bien sûr des cadeaux pour les participants… la soirée était parfaitement mise au point.

Le Quizz portait principalement sur les jeux Warcraft de l’éditeur Blizzard. Pour cette épreuve, les organisateurs choisissaient précautionneusement quelques fans dans le public. C’était sans aucun doute dans leur intérêt de piocher des adeptes purs et durs de la franchise Warcraft et ses extensions, car les questions balayaient tout l’historique. Fort heureusement, tous les participants étaient de fiers admirateurs des créations Blizzard et le jeu fut une bataille rude et amusante entre les trois équipes créées.

Synopsis de Warcraft : Le Commencement

Warcraft : Le commencement s’inspire de l’histoire du premier jeu Warcraft sorti en 1994 “Orcs and Humans” et des romans. Le film se passe donc à Azeroth, où les Orcs, créatures guerrières dirigées par Gul’dan contrôlant une magie gangrenante nommée le Fel, débarquent sur cette nouvelle terre pour s’y installer suite à la destruction de la leur. Leur but semble donc de coloniser Azeroth et toutes ses citées. S’en suit alors une guerre entre le peuple Orc et les humains dirigés par leur roi Llane.

Un film pour les fans, mais pas seulement

Si les fans connaissent déjà les enjeux de Warcraft, les néophytes, eux, découvriront les personnages et les lieux au fur et à mesure que le scénario se développe. Néanmoins le gros bémol du film est sûrement ce dernier qui est trop prévisible même pour les spectateurs lambda, trop simple et sûrement un peu bâclé au niveau des histoires de chaque personnage. Là où un effort supplémentaire aurait été apprécié, c’est également au niveau des dialogues qui sont limités, et un doublage pas au top, malgré cela on remarque une tentative avec quelques phrases humoristiques, malheureusement de trop. On comprend assez vite que l’enjeu de ce premier film est de nous donner les clefs en main pour comprendre la suite des événements. En effet le scénario a été très largement simplifié, présentant trop rapidement certains personnages, comme le jeune mage humain Khadgar ou encore le fils de Lothar pour arriver vite à la trame principale. On passe donc à côté de l’histoire des Orcs, mais aussi à côté de celle de Garona, femelle mi-Orc mi-draenei (les créatures bleutées que l’on peut voir en début de film dans les cages), qui est assez différente de sa version originale. Les scénaristes ont également simplifié et traduit la corruption des démons et ses enjeux par le Fel.

Warcraft Le CommencementLe gros point fort de cette adaptation cinématographique du jeu, et sans conteste ses décors en ILM respectant à la lettre les vrais décors du jeu et son univers qui ravirons les plus fans d’entre vous. On comprend que les studios Blizzard étaient derrière Duncan Jones pour ne pas décevoir les joueurs de Warcraft & World of Warcraft. Si ces fameux décors en image de synthèse font écho à l’univers coloré du jeu, les plus réticents diront néanmoins que ce n’est pas réaliste et que l’on pourrait associer ce film à une cinématique du jeu de 2 heures ou encore que cela donne à l’ensemble un ton cartoonesque.

Si ce film n’est pas seulement destiné aux gamers, quelques clins d’œil sympathiques leurs sont tout de même dédiés, comme les Draeneis présents au début du film, ou encore un Murloc glissé discrètement ou encore la fameuse transformation en mouton.

Warcraft : Le commencement semble donc être grand public, il y a toute fois quelques passages ou le spectateur lambda sera perdu, entre autres lorsque les protagonistes parlent de certaines villes ou d’autres personnages. Il manque donc peut-être quelques explications supplémentaires pour vraiment apprécier ce film. L’astuce est d’y aller avec un ami qui connaît ne serait-ce qu’un peu l’univers.

Résumons :

Le film est donc loin d’être mauvais et aurait pu rameuter un plus large public si la communication autour de celui-ci avait été plus conséquente, correspondant au budget du film. Néanmoins ce long-métrage vaut le coup d’œil, si l’on ne s’attarde pas trop sur les dialogues et sur le scénario un peu léger et bâclé. Les fans de bastons et de films de guerre Héroic-Fantasy y trouveront certainement leur compte même si un peu plus d’épisme aurait été apprécié. Le travail en ILM fait son effet, et nous plonge complètement dans l’univers des jeux. La promesse d’ouvrir les portes du monde de  Warcraft aux non-initiés est réussie, néanmoins un petit topo sur l’univers est préférable avant d’aller voir le film.

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