Fiche technique DiRT Rally:DiRT Rally Fiche Technique

 

Développeur : Codemasters
Editeur : Codemasters
Date de sortie : 07 décembre 2015 sur PC | 5 avril 2016 sur PS4 et Xbox One
Type : simulation, course automobile
Multi : oui
Langues : Français
Version testée : Xbox One

Après un WRC 5 mitigé et un Sébastien Loeb Rally Evo assez bon dans son ensemble, DiRT avait beaucoup à  prouver sur cette nouvelle génération de consoles. Après des débuts très prometteurs sur PC, la nouvelle simulation de rallye de Codemasters, créateurs de Collin McRae,  débarque aujourd’hui sur PS4 et Xbox One. Certes, la version PC de DiRT nous en met plein la vue, et les nouvelles consoles fatalement moins puissantes qu’un PC ultra, on ne peut qu’appréhender la qualité du jeu sur ces dernières, au vu du rendu incroyable sur PC. À tort ou à raison?

UNE VISION PLUS GLOBALE QUE SEBASTIEN LOEB RALLY EVO

Une chose est sûre, c’est que la concurrence entre les jeux de rallye sur consoles new-gen ne sera pas serrée cette année. En effet, seul Sébastien Loeb Renault AlpineRally Evo serait en mesure de lui tenir tête, car nous avions déjà pu avoir de beaux aperçus de DiRT grâce à une version PC sortie plus tôt. Il propose globalement la même chose que Sebastien Loeb Rally Evo, avec une touche moins « Frenchie », qui lui vaudra une application plus soignée sur les autres marques de voitures, tant pour le comportement que pour le rendu visuel. Au premier abord, les menus sobres de DiRT Rally nous mettent en méfiance et nous ravivent de vilains souvenirs avec WRC 5 qui ne proposait aucune application dans la présentation de ses menus et, par la suite de notre découverte, dans la modélisation de ses voitures et de sa physique. Mais nous nous sommes un peu plus rassurés à la vue des nombreux modes que nous proposait le jeu. Un mode carrière, des championnats, un garage et un mode multijoueur, tout est là pour satisfaire le joueur amateur. Nous commencerons par la découverte du mode Carrière en achetant notre toute première voiture parmi un choix de 3 bolides, dont notre favorite, la Renault Alpine offrant tout de même plusieurs coloris gratuits et interchangeables entre chaque rallye. La bonne affaire!

Gameplay Dirt Rally Mini

Nous enchaînons donc tout de suite les premières spéciales, et on remarque déjà que DiRT Rally en a sur le capot quand il s’agit de nous en mettre plein la vue! A ce moment, tous nos doutes s’apaisent, et on se laisse séduire par les superbes paysages que nous traversons à vive allure. Les arbres, le sable, la terre et les herbes offrent un rendu impeccable, et les jeux de lumière rendent notre Alpine plus reluisante que jamais, plus élégante. Sur la piste, les sensations sont là, la voiture réagit à la moindre bosse, au moindre dénivelé, enrichissant l’expérience de conduite. Ici, pas de rocher invisible, et la machine ne butera jamais sur le moindre petit caillou, un détail qui bousille assez rapidement les sensations de conduite.

UNE CONDUITE PUNITIVE, MAIS RÉCOMPENSÉE COMME IL SE DOIT

« Droite 3, puis 2 gauche long…« , dommage, DiRT se plante sur les annonces essentielles de votre co-pilote. Certes, celui-ci ne boit pas au volant, mais devrait parfois remettre ses lunettes plutôt que de nous annoncer un 2 droite au lieu d’un 2 gauche. Lorsque l’on suit à la lettre les annonces de notre coéquipier, les sorties de route seront fatalement au rendez-vous, mais rassurez-vous, les cas étaient isolés. OUF! On continue « épingle gauche puis droite 6 sur gauche 6 » et paf!… Un mur, la carrosserie démolie, le véhicule surchauffe. Mal en point, nous sommes. On recommence, alors? Aie. C’est ici que l’expérience de la simulation se fait ressentir. En effet, DiRT poussera les joueurs à admettre leurs fautes et concourir malgré les échecs. Si vous recommencez la moindre spéciale, vous perdrez votre bonus de crédits gagnés à la fin du championnat et plus à chaque nouvel essai. Un pactole en moins à mettre sur la voiture de vos rêves, coûtant plusieurs centaines de milliers de crédits. Si vous décidez de continuer malgré toutes ces bosses, des réparations pourront s’effectuer entre chaque spéciale, mais vous serez limités à 30 minutes de travail sur la voiture sur tout le championnat, sans quoi des pénalités s’ajouteront à la facture des pièces changées! Tout un tas de punitions qui nous force à gérer le véhicule avec toutes ses blessures. Pari tenu? Attention que nous avions dit précédemment que le véhicule se comportait exactement selon la route, son dénivelé, son revêtement et ses défauts. Gare donc aux problèmes de freins, de chauffage ou de pneus, car conduire pourra vite devenir un calvaire. Au final, cette carrière s’annonce amusante. Après avoir enchaîné les différents championnats des voitures des années 1960, place aux autres catégories, et ainsi va.

Forts contents de notre expérience solo, le multijoueur se révèle être assez difficile, puisque les meilleurs temps seront très probablement réalisés par des joueurs équipés de volants à retour de force, de pédales, etc… Un matériel qui rend non seulement l’expérience de conduite plus immersive, mais qui permet de doser ses accélérations, et la prise de ses virages avec plus d’aisance. Un atout non négligeable sur du verglas, par exemple. Mais conduire à la manette reste acceptable, et n’entachera en rien votre carrière. Mais si vous mettez les pieds en multijoueur, attendez-vous à éprouver certaines difficultés à être le meilleur. Prévisible!

DiRT Rally – UN GARAGE UN PEU FAIBLARD?

Côté choix de véhicules, plusieurs catégories s’offrent à vous. On retrouvera donc des voitures emblématiques des années 60, 70, R3, R4, des années 2000, des courses de côte. Malheureusement, on regrettera le faible nombre de voitures dans chacune des catégories et on se retrouvera au total avec une cinquantaine de bolides différents. Au final, les voitures propres à chaque catégorie ne seront pas très différentes les unes par rapport aux autres. On y trouvera certes quelques nuances, mais piloter 3 bolides des années 2000 différents ne vous procure malheureusement pas 3 expériences de jeu très variées. Les réelles différences seront dans ce cas perceptibles avec le volant à la main.

DiRT Rally:-Pikes-Peak-Audi-Sport-quattro-S1-PP-2

Mais ne vous y trompez pas, DiRT reste à ce jour la simulation rallye le plus belle et la plus réaliste jamais vue sur console. Des sensations de pilotage très bien retranscrite à la manette, et impeccable au volant, une physique irréprochable et des graphismes très poussés, on se fait à chaque fois un plaisir de parcourir des étapes en tout temps. De la neige au gravier, en passant par le 100% bitume, de jour ou de nuit, DiRT Rally n’a pas fini de faire parler de lui et offre en plus une qualité sur console quasi similaire à la version PC. Pour l’heure encore inégalé, ce simulateur reste toutefois à peine devant Sébastien Loeb Rally Evo que nous avions pu avoir la chance de tester à peine quelques semaines plus tôt. On se retrouve ici avec la naissance d’une série DiRT Rally qui, avec du temps, pourrait rendre espoir à tous fans de la série des Collin McRae. Un jeu à ne rater sous aucun prétexte si faire des travers réalistes dans une épingle à cheveux au volant d’un bolide rugissant, adrénaline et sensations fortes dans les mains est votre truc.

POINTS POSITIFS:

  • Graphismes irréprochables, des jeux de lumière incroyables
  • Un comportement de voiture réaliste sur tout type de revêtement de piste
  • Des voitures bien modélisées et un comportement nouveau à chaque découverte de catégorie
  • Des championnats variés, des tracés amusants
  • Le système punitif lié aux crédits, aux réparations en cours de championnat et au restart rendant la simulation plus réaliste encore
  • Une prise en mains assez facile à la manette, extraordinaire au volant

POINTS NÉGATIFS

  • Un petit manque du côté du choix des voitures / catégories
  • Des petites erreurs dans les annonces du co-pilote

NOTE:

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