Sorti ce 9 juin sur Xbox One et PS4, The Elder Scrolls Online se marque comme le premier gros RPG massivement multijoueur sur new-gen de la part de l’éditeur Bethesda.
Pour la première fois, vous pouvez explorer le monde de Tamriel en ligne avec vos amis ou en solo. Vous êtes plongé dans un monde fantastique, dans la veine des The Elder Scrolls précédemment sortis, où l’histoire principale sera mêlée aux nombreuses quêtes annexes à réaliser.
The Elder Scrolls Online à la particularité de ne pas réclamer d’abonnement à part de celui du PS Plus, comme cela était prévu au début de l’annonce de l’arrivée du jeu. Afin de compenser ce manque à gagner pour Bethesda, des avantages ont été prévus par l’éditeur, comme un abonnement « premium » dans lequel vous aurez droit à des bonus matériels ou un système de « couronnes » , qui sera une monnaie fictive dans le jeu, mais obtenable contre du vrai argent, cette fois, que vous pourrez échanger contre divers équipements esthétiques comme des montures, armures, familiers…
Le jeu vous propose basiquement plusieurs choix quant aux compétences que développera votre personnage durant votre leveling. Il existe en tout 10 races. Les Altmers (Haut elfe), Bosmers (Elfe des bois), Dunmers (elfes noirs) , Orsimers (Orcs), Bretons, Nordiques, Rougegardes, Khajiits (hommes félins), Argoniens et la race des impériaux (chevaliers) incluse dans l’édition impériale du jeu.
Chacune de ces races se rapportera à une des 4 classes disponibles (Chevalier Dragon, Lame Noire, Sorcier ou Templier), qui vous confèreront diverses caractéristiques bonus. Ensuite, la personnalisation de votre personnage se fait à votre façon, en 
dessinant les traits de votre héros parmi des dizaines de critères visuels. Pour les privilégiés de l’édition Impériale, un familier (un crabe, en somme) et une monture (cheval blanc) vous seront octroyés. Même si la monture ne vous permet pas de vous déplacer beaucoup plus vite qu’en courant, son endurance tient certainement mieux la route et le frime est au rendez-vous. L’édition intermédiaire du jeu, la Crown Edition, vous donnera accès à un bonus de couronnes, échangeables contre des équipements très intéressants dans la boutique du jeu.
Vous voilà maintenant lâché dans le monde de Tamriel. Si l’on a adoré la liberté qu’offrait le jeu, il nous aura fallu un petit temps d’acclimatation avant de savoir parfaitement gérer diverses situations de combat imprévues, de diverses quêtes annexes, les inventaires et les mouvements. Concernant l’histoire principale de ce jeu, elle est assez immersive. Vous serez entrainé dans une bataille épique au cœur de Tamriel, en vous trouvant des alliés parmi les différentes races de départ. Si les dialogues des quêtes annexes peuvent parfois être assez ennuyeux, l’histoire n’en n’est pas moins captivante. Vous y verrez plusieurs mondes aux paysages et ennemis variés, qui proposeront une stratégie de jeu différente et vous donneront une réelle envie de progrès de statistiques sur votre personnage pour mener votre quête à bien.
Ce progrès de personnage est basé sur un système de leveling aboutissant au déblocage de capacités diverses, portant sur la résistance, la magie, l’attaque, la récupération, l’endurance… Et votre progression suivra votre propre style de jeu, pour avancer avec un personnage qui vous correspond à 100%.
Un gros point positif qui peut totalement changer la face de l’immersion du jeu est le passage, au choix, de la première à la troisième personne en un simple clic. Préférant la vue à la troisième personne pour observer l’environnement aux alentours, l’angle de vision est également ancré dans les paramètres d’affichage du jeu pour une visibilité optimale. Cependant, votre vue peut rapidement être gênée par l’arrivée d’un ennemi. Tout comme dans The Witcher 3, la proximité d’un ennemi peut engendrer un autofocus de votre personnage qui se retournera vers l’ennemi, sans facilité pour reprendre le contrôle et continuer votre chemin.
Comme tout bon MMORPG qui se respecte, crafter est le mot d’ordre. Allant de la simple potion à l’armure la plus résistante, il faudra collecter plantes et minerais pour obtenir de quoi résister face aux ennemis, car, même si beaucoup d’équipements sont monnayables, l’or est une denrée rare à Tamriel.
En sortant The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited, Bethesda a su toucher le cœur de nombreux fans de MMORPG sur toutes les grosses plates formes de jeu vidéo avec un jeu de qualité, varié, au gameplay très intuitif avec cependant des qualités graphiques en yo-yo. Suivant l’endroit où vous vous trouvez, les textures pourraient parfois vous faire dresser les cheveux sur la tête, vous piquant à coups d’aliasing PS2. Cependant, on notera une assez bonne constance dans la modélisation des personnages du jeu (ouf!). The Elder Scrolls Online est malgré tout LE MMORPG console à ne pas rater, et encore plus si vous êtes fans de l’univers des précédents titres directement relié à cet épisode en ligne.
Points positifs :
- La personnalisation de personnage
- La diversité des races
- L’histoire est intriguante
- La diversité des décors
- Le mode en ligne
Points négatifs
- Une framerate qui souffre sur console
- Des graphismes trop fluctuants
- La portée des dégâts de mêlée de certains ennemis
- Les objectifs de certaines quêtes annexes peu intéressants
NOTRE NOTE :
