Project CARS, Project CARS… Voilà un jeu de voiture qui a secoué la presse gaming ces derniers temps. Premier du nom, ce simulateur automobile entièrement next gen était déjà aimé avant sa sortie tant il exposait fièrement ses graphismes photoréalistes longtemps à l’avance. Mais qu’en est-il une fois la galette insérée dans la console?

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Project CARS est un simulateur automobile développé par Slightly Mad Studios et venant se poser fièrement au milieu de deux titres aînés se faisant concurrence depuis longtemps déjà, Gran Turismo sur Playstation et Forza sur Xbox. Les franchises rivales étaient déjà bien en place que Slightly Mad vient mettre cette semaine les pieds dans le plat avec un jeu à l’esthétique poussée. Développé en collaboration avec des joueurs et des professionnels du sport automobile, le jeu a donc pour objectif de livrer un simulateur aux frontières du réalisme. Mais en a-t-il sous le capot? Au-delà des belles apparences, qu’est-ce que Project CARS a à nous offrir?

RIEN A DÉBLOQUER, TOUT POUR VOUS TESTER

Vous commencez donc au lancement du jeu par inscrire votre nom, un pseudo, un numéro de voiture… Pour commencer directement avec une première course d’essai de deux tours dans le mode « course rapide ». Vous aurez ainsi à choisir parmi 65 voitures de base déjà toutes débloquées, un nombre qui nous laisse néanmoins un léger goût d’insuffisance. Vous l’aurez donc compris, aucun véhicule ne sera à gagner dans le jeu ! Ici, vous pourrez directement choisir ME3050365503_2une catégorie de véhicules avec laquelle débuter votre aventure : American Stock, Open Wheel, Tourning, GT, Road, Prototype, Kart. Ensuite vient la sélection du circuit parmi plus de 29 destinations différentes, vous retrouverez d’emblématiques circuits européens comme notre cher Spa Francorchamps, Monza ou le mythique circuit des 24 heures du Mans ou des destinations plus exotiques comme le très connu circuit de Laguna Seca aux Etats-Unis et son tournant en « tire-bouchon ».

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Lors des courses, la première chose qui saute aux yeux est la qualité visuelle. C’est là que l’on comprend que Project Cars n’est pas seulement là pour titiller la concurrence mais littéralement les tacler sur les jeux d’ombres et de lumière, les textures, la résolution (1080p sur PS4 et 900p sur Xbox One, qui ne marque malgré tout pas de profonde différence entre ces deux versions) et la fluidité des 60 fps promis.

UNE IA PARFOIS DÉFAILLANTE

Nous prenons donc directement plaisir à parcourir les pistes parmi plusieurs moments de la journée : au lever/coucher du soleil, la journée et la nuit qui sont des paramètres réglables lors de la création de parties multijoueur. Mais nous dirons heureusement que le jeu marque beaucoup de points sur ces critères car l’IA peut parfois laisser à désirer. Défaut dans pas mal de jeux de course, l’IA semble dépourvue de vie et semble rester sur une unique trajectoire au fil des courses. Il reste cependant à régler le niveau de celle-ci sur une échelle de 10 à 100%. Pour une expérience agréable pour prendre le jeu en mains, un niveau de 40 à 50 % est conseillé. La véritable compétition après contrôle total de vos véhicules commence vraiment à partir de 60%.

LE MODE CARRIÈRE

Le mode carrière de Project Cars n’est pas une histoire à proprement parler mais des saisons de course. En premier lieu, vous devez choisir une première catégorie dans laquelle vous allez entrer en compétition durant un an au calendrier, à raison de 2 courses par semaine pour gravir les échelons et remporter des victoires. Mais si un système d’xp est totalement absent et que les véhicules sont débloqués, où est l’intérêt d’accomplir de telles compétitions?

L’intérêt secret de Project Cars réside en fait à la notoriété que vous vous ferez dans la communauté des joueurs. C’est dans le « Réseau des pilotes » que vos statistiques seront sauvegardées afin que les joeurs puissent se faire une idée du pilote que vous êtes. La fonction »Fanchat » permet aussi à d’autres joueurs de commenter vos performances et de vous conseiller. Le réseau des pilotes vous permet également d’accéder à des épreuves communautaires qui rassembleront tous les joueurs dans des courses épiques.

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Les autres modes plus traditionnels comme le contre-la-montre, une course rapide ou « Créer » qui vous permet de créer votre propre course multijoueur en réglant les tours, le nombre de joueurs réels, la météo, le circuit, les voitures imposées, vous permettrons d’user de la gomme en une poignée de minutes si jamais vous n’avez pas le temps de participer à un week-end de course entier comprenant essais, qualifications et course et que vous pouvez également intégralement créer dans la section Créer.

UNE GESTION INTÉGRALE DE LA MÉTÉO

La météo est aussi un point fort de Project cars. Lors de la création de courses multijoueur, vous pouvez paramétrer une météo dynamique par vous-même parmi plusieurs météos : Pluie forte, légère, orage, tempête, brume légère, brume épaisse, temps sec… Et nous prenons vite plaisir à modifier ces paramètres et se faire succéder 3-4 météos différentes en une course. Mais là où Project Cars se frotte au réalisme est lors des accélérations trop forte par temps humide. Il vous faudra gérer la pression que vous donnerez sur vos touches d’accélération, ou sur vos pédales si vous possédez un volant. Une accélération trop forte, un pneu dans l’herbe ou une touchette à vive allure lors de périodes de mauvais temps vous enverra bien plus vite dans le décor !

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En définitive, Project Cars s’avère être un très bon simulateur de course automobile malgré l’éternelle défaillance de l’IA. En passant au-dessus du choix de voitures un peu faible, le jeu nous aura quand même bluffé sur ses qualités esthétiques, sur son large panel de courses et sa rejouabilité conséquente. Slightly Mad tiens donc là une nouvelle licence de simulation prête à tenir tête face aux deux ainées et semble malgré tout déjà en route pour le deuxième titre, ne doutant certainement pas de la réussite de ce premier jeu.

Points positifs:
  • Les graphismes
  • La fluidité
  • Le nombre de courses possibles, la rejouabilité
  • La modélisation des voitures/circuits
  • Les courses entièrement personnalisables
  • La bande son
Points négatifs:
  • L’IA suivant souvent la même trajectoire
  • Le nombre assez limité de voitures

NOTE :

16


 

 

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